Tour du monde – Savoir ce que l’on veut

Nous sommes partis pour notre long voyage avec à la fois 1 million d’idées en tête sur ce que nous voulions voir, faire, ce que nous voulions être aussi, et en même temps, le désir de ne justement pas tout prévoir en avance pour éviter de s’enfermer dans un planning, une organisation ne nous permettant pas de laisser place à l’imprévu. Ah l’imprévu, ce grand mot que certains détestent, d’autres adorent, et d’autres (un peu comme nous) aiment avec modération. Seulement sur place, bien souvent, toutes ces idées et ces prévisions (ces prévisions de ce que sera l’imprévu aussi !) sont balayées d’un revers de main sans plus de cérémonie et sont totalement remplacées par de l’imprévu oui, mais de l’imprévu que nous n’avions pas prévu. (Vous me suivez ?)

Au bout de tout juste 1 semaine en Colombie (je ne compte pas nos 2 semaines à Cuba où nous avons été chouchoutés par notre amie et où il a été du coup très facile de s’adapter !), nous avons commencé à remettre en question certains de nos principes conducteurs pour ce voyage.

Revenir sur l’idée que l’on s’est faite d’un voyage n’est jamais évidente. Pendant des semaines, voire des mois, nous avions imaginé, nous nous étions visualisés sur place, nous avions déjà créé un voyage dans nos têtes avant même de le vivre. Je pense que nous avions créé ainsi une sorte de pression sur ce qu’il nous FAUT vivre, et notamment sur la NÉCESSITÉ de vivre notre voyage aux travers des personnes rencontrées en route, alimentés par les dizaines de récits de voyageurs qui ont vécu comme ci ou comme ça, et qui nous ont fait rêver. Alors remettre cela en question, c’est revenir sur plusieurs années de croyances, c’est se demander si nous sommes vraiment faits pour cela finalement (et ce n’est pas facile de se mettre en face de la glace et de se le demander franchement !), c’est peut-être briser un petit peu l’image que nous nous étions faites de nous-même et de nos rêves.

Nous sommes arrivés à Medellín après 2 jours à Bogotá et 2 jours à Ibague fatigués. L’enchaînement de ces 3 grosses villes en quelques jours, avec beaucoup d’heures de transport et surtout, trop peu de temps pour nous y retrouver, nous a demandé tout de suite et rapidement beaucoup d’effort. A Bogotá et à Ibague, comme nous vous le racontions ici, nous avons été logés chez des personnes à la fois adorables par leur grande hospitalité mais aussi étouffantes par leur manière de s’occuper tout de suite à prévoir notre emploi du temps et à nous demander de les suivre, sans toujours nous laisser comprendre ce qu’il se passait et sans nous laisser un moment pour prendre le temps de choisir ce que nous voulions faire. Nous avons eu du mal à prendre nos marques et  à nous sentir libres, ce qui, pour nous est très rapidement source de frustration.

A Bogotá

Alors en arrivant à Medellín, ville sur laquelle nous ne savions rien mais que nous avions choisi pour sa position sur la route jusqu’à Carthagène, et pour nous permettre de quitter Ibague que l’on trouvait sans grand intérêt, nous avions simplement envie de prendre 1 ou 2 nuit d’hôtel pour nous permettre de reprendre pied et de nous poser pour la première fois depuis notre arrivée, cette question : « Qu’est ce que l’on a envie de faire, maintenant ? »

Au loin, les quartiers chics de Medellin, dans la vallée. Sur les pentes des montagnes s’étalent les quartiers plus pauvres

Seulement voilà : Medellín est encore une grosse ville (la deuxième plus importante de Colombie d’ailleurs). Une grosse ville avec son lot de klaxons, sirènes de police en permanence, métro bondés et restaurants très chers. Notez bien : notre avis n’est pas objectif et Medellín a un certain nombre de points d’intérêts qui valent le détour comme la fameuse Communa 13, un ancien bidonville où régnait en maître le baron de la drogue Pablo Escobar mais qui a été aujourd’hui entièrement réhabilité et réinvesti par ses habitants. On y trouve notamment des centaines d’œuvres street-art un peu partout le long des rues en pente de ce quartier.

La Communa 13 vue d’en haut

La municipalité a installé plusieurs escalators automatiques permettant aux habitants de la Communa 13 de pouvoir monter et descendre facilement dans le bidonville et de pouvoir ainsi aller travailler dans le centre de Medellín sans passer déjà 1h à sortir de leur quartier (et autant de temps le soir à tout remonter)

Mais à ce stade, nous commencions à en avoir sérieusement marre des villes (oui, notre résistance se limite à quelques jours ^^). Nous avons la sensation ne n’avoir vu que trop peu de la Colombie, d’être restés dans de grandes avenues américaines sans charme remplies de taxis jaunes et bordées de grandes enseignes américaines (Dunkin Donuts, KFC, Burger King). Nous avions l’impression que ce n’était pas ça, la Colombie. Nous n’avions qu’aperçu au loin les immenses chaînes de montagnes qui traversent ce pays, sans pouvoir les appréhender plus que cela et cela commençait à se faire sentir sur notre moral. Nous ressentions le besoin pressant de sortir notre tente, nous installer à la belle étoile sur un coin d’herbe près d’un lac ou d’une vieille ferme après avoir discuté avec son propriétaire et d’être au calme, à l’air libre. Et c’est là que nous nous sommes rappelé ce qui comptait pour nous, et que nous nous sommes rendu compte que nous l’avions simplement oublié à force de se projeter dans les multiples récits de voyageurs faisant des tours du monde que nous avons lus pendant la préparation du notre.

Alors nous avons remis en question notre façon de voyager. Est-ce que le fait de ne pouvoir nous déplacer qu’en bus ou en stop ne nous contraindrait pas à nous déplacer seulement de villes en villes ? Comment pouvons-nous faire pour nous retrouver dans les zones plus rurales, découvrir des villages et leurs habitants, découvrir les zones naturelles ? Est-ce que cette façon de voyager n’implique-t-elle pas trop souvent de dormir en auberge pour backpackers remplies d’européens et de ne pouvoir faire que des excursions à la journée trop coûteuses et qui nous amène à marcher 1h pour 5h de transport (c’est ce que nous avons expérimenté à Medellín en allant visiter le village de Guatapé et le fameux Penon, un immense dôme rocheux, qui au bout de 657 marches permet d’avoir une vue fantastique sur la région) ?

Le Penon, à 2h30 de route de Medellín

657 marches !

La vue d’en haut… oui quand même, c’était chouette !

Nous nous sommes mis à rêver à posséder un van qui nous permettrait de nous déplacer où nous le voulons, quand nous le voulons, de dormir dehors, de visiter des endroits reculés, des villages que tout autre personne trouverait sans intérêt, et également d’avoir plus d’autonomie pour cuisiner sans être obligés d’aller au restaurant 1 fois sur 2 car nous ne pouvons pas transporter trop de nourriture dans nos sacs à dos, de dormir sans réserver, de nous déplacer sans prévoir. Mais nous avons découvert que la location d’un véhicule a un coût que nous ne pouvons supporter et que l’achat est sûrement trop compliqué. Nous nous sommes sentis bêtes de ne pas y avoir pensé plus tôt, de ne pas avoir prévu cela. Nous avons songé pendant un instant à partir directement pour la Nouvelle-Zélande dont la réputation semble correspondre point par point à nos attentes (spoiler alert : nous sommes toujours en Colombie !).

Villa Restrepo – Colombie

Et puis, non, finalement. En réfléchissant bien, nous voulons voir tout cela : les ruines pré-colombiennes, le plus haut volcan en activité du monde en Équateur, Cuzco et les montagnes péruviennes, les femmes avec des chapeaux melons de Bolivie et les plaines de Patagonie. Il n’est pas question de laisser tomber cela. Et puis, après quelques jours de repos, il n’était pas non plus question de laisser tomber l’adrénaline de dormir chez quelqu’un rencontré sur la route ou de faire du stop et d’entendre les histoires des gens que nous rencontrons, car, à notre sens, cela fait aussi parti du voyage et de la découverte de l’autre.

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On pourrait croire donc que les 4 jours que nous avons passés à Medellin à réfléchir à tout cela ont été vains, car finalement nous sommes revenus à la conclusion que nous voulions continuer notre voyage comme nous l’avions imaginé des mois avant. Mais je pense qu’au contraire, ils nous ont permis d’affirmer et de préciser ce que nous voulions, ce qui était totalement impossible d’être certain avant d’y être.

Nous savons que nous voulons pouvoir saisir les opportunités qui se présentent à nous pour dormir chez l’habitant, visiter des choses imprévues dont on nous aura parlées ou simplement prendre le temps de discuter avec les personnes que nous rencontrons. Et nous pensons que le meilleur moyen de vivre ce type de voyage est de voyager uniquement avec nos jambes. La voiture serait une sacrée liberté et une indépendance certaine, une facilité pour pouvoir se déplacer, dormir où on veut quand on veut et transporter plus de nourriture d’avance par exemple ; mais cela représente également un risque de nous couper du monde (ce choix vaut pour l’instant pour l’Amérique du Sud, car cette idée de déplacement reste dans notre tête pour la suite de notre voyage, dans des contextes différents).

Mais nous savons aussi que nous ne voulons plus partir à l’aveuglette et se retrouver en position de suiveurs au risque de faire des choses qui ne nous plaisent pas et de ne pas se sentir la liberté d’en sortir. Nous ne voulons plus nous enfermer dans des villes et rater le bonheur de se retrouver seuls face à un paysage grandiose. Nous savons aussi que nous ne pouvons pas voyager que d’une seule manière : nous ne pouvons pas dépendre en permanence de nos rencontres pour avancer, cela ne convient pas à nos caractères d’introvertis qui ont fortement besoin de se poser seuls par moment, et si possible en pleine nature. Mais nous ne voulons pas non plus tout rater en s’enfermant à deux. Alors, nous allons faire un mix de tout ! Et c’est là que, magiquement, l’équilibre revenu, nous avons retrouvé envie et motivation.

Donc finalement, nous n’irons pas à Carthagène. Oui, c’est dommage et on imagine bien ce que l’on rate ! Mais sur le moment, nous savions que prévoir de nouveau 15h de bus de nuit sans voir aucun paysage pour découvrir une ville (certes magnifique !), mais toujours une ville, et surtout une ville touristique, ne nous ferais pas du bien. Nous avions besoin d’avancer et de changer d’air. Alors, l’idée d’aller jusqu’au nord de la Colombie n’étant plus très pertinente, il était temps de changer de route. Et nous avons donc décidé d’entamer directement notre descente vers le sud dans l’idée de rejoindre la frontière de l’Équateur en passant par 2 endroits plus nature : le désert de Tatacoa et le parc archéologique de San Agustin. On vous tient au courant !

En conclusion, être capable de faire la différence entre les envies et capacités des autres et sa propre personnalité est très important, mais également pas évident du tout (nous ne pensions pas découvrir autant de choses sur nous-même en si peu de temps), car cela demande de pouvoir assumer ce que l’on est, ce qui ne rentre pas forcément dans l’image du « Voyageur aventureux » qui inspire tout le monde, qui est toujours positif, agréable, jamais fatigué. On aimerait tous être un peu plus si ou un peu plus cela, mais peut-être que cela ne nous correspond simplement pas ! Et cela n’a rien de gênant. L’important, au final, est d’avoir fait ce que l’on a vraiment envie, pour soi et peu importe de quoi on a eu l’air à ce moment-là.

Est-ce que ce type d’article (très long, j’en conviens !), vous semble intéressant ? J’ai passé des heures sur internet à chercher des récits de voyageurs s’étant posé autant de question (pour savoir si nous n’étions pas les seuls !), mais je n’ai trouvé qu’à chaque fois du contenu très positif, très assuré. Alors bon, je me suis dit que parfois, c’était bien de savoir que tout n’est pas si rose et si certain que cela !

Sur ce, bonne route !

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25 réponses sur “Tour du monde – Savoir ce que l’on veut”

  1. J’ai envie de vous dire bravo, bravo de vous mettre à nu, d’extérioriser votre véritable ressenti sans se soucier du qu’en dira t’on, de réfléchir à se qui vous convient le mieux et de le faire. Bien sur que cet article est intéressant surtout parce qu’il est vrai. Continuez votre voyage comme vous l’entendez

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  2. La vue du Penon est incroyable!! Et la Comuna 13 je n’en avais jamais entendu parler! ça doit être impressionnant de visiter un quartier où il s’est passé tant de choses! des bisous!

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  3. Je crois que c’est tout l’essence du voyage, à mesure que vous allez avancer, vous trouverez votre rythme, vous en changerez peut être. Prévoir parfois c’est obligatoire, il faut organiser certains passages, pour ne pas se retrouver le bec dans l’eau ou à payer trop cher. En revanche, je regrette d’avoir parfois trop prévu, et parfois pas assez. Mais nul voyage n’est parfait, et c’est bien pour cela que l’on voyage non ? Que je vous envie, je vais vous suivre !

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  4. Coucou Marie, ca me fait plaisir de te lire surtout dans tes questionnements de voyage ! Tu verras que ce n’est pas si commun de voir des backpackers remettre en question leur mode voyage donc félicitations et bon courage pour trouver et conserver votre équilibre dans le voyage ! (Je ne vais pas trop insister mais le vélo c’est l’avenir reflechissez-y !)
    Bonne route à vous 2

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    1. Merci Louise, ça me fait super plaisir de nous savoir lus ! Ahaha, figures-toi que nous avons songé au vélo ! Mais je crois que ça ne nous ressemble pas trop, nous ne sommes pas assez courageux pour pédaler autant de kilomètres que vous avez pu en faire (je suis admirative de ce que vous avez fait !!)

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  5. Merci pour ce témoignage qui correspond je pense finalement au ressenti de beaucoup de voyageurs et bravo à vous d’avoir pris le temps de faire le point sans vous laisser emporter par la liste des choses à visiter absolument.
    Profitez bien de ces prochains jours ❤

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    1. Merci beaucoup Cécile, ton soutient fait très plaisir !! C’est aussi pratique d’avoir du temps devant nous, c’est qu’on peut se permettre de « perdre » quelques jours pour réfléchir à tout ça 🙂

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  6. BRAVO ! Bravo pour avoir su vous poser, discuter, et changer vos plans… C’est ça l’adaptation ! Ce voyage est LE VOTRE, et il est important qu’il vous ressemble… Peu importe si vous ne faites pas les choses comme les autres ou comme vous auriez pensé les faire. Je me souviens de notre premier gros voyage, en 2011/2012, nous commencions par le Pérou et le nord de l’Argentine, j’avais tout préparé jour par jour lors de nos préparatifs, tellement contente que j’étais d’enfin me projeter dans ce tour du monde tant rêvé… je m’étais aussi beaucoup inspirée niveau itinéraire et « timing » d’un blog que j’aimais beaucoup. Et bien, on s’est rapidement rendu compte que ça n’allait pas le faire ! C’était bien trop rapide pour nous comme rythme… du coup on a levé le pied assez vite. ça a tout de même été trop au bout d’un moment pour Benoît, trop long, trop loin… Il est rentré de ce premier tour du monde deux mois avant la date prévue, pendant que je continuais seule à voyager… Bref, vous n’êtes pas les seuls à rencontrer des difficultés inattendues sur ce genre de périple, c’est normal ! L’important est de s’adapter… (et pour la petite histoire, on est repartis ensemble en tour du monde en 2016, en discutant et organisant notre voyage pour que nous y trouvions tous les deux notre compte..; comme quoi tout est possible :-))
    En tout cas, je vous souhaite tout plein de belles choses, profitez de ce temps et de la découverte, selon vos envies ! Des bises

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    1. Aurélie, merci beaucoup d’avoir pris le temps de nous lire et de nous écrire ce commentaire, il nous a fait beaucoup de bien ! Nous nous sommes sentis un peu perdus lorsque nous avons osés nous avouer que quelque chose clochait et cela rassure de savoir que l’on est pas les seuls ! Votre exemple montre bien qu’il n’y a rien d’écrit, tout peut changer pour chercher toujours à ressembler à ce qui nous fait envie sur le moment 🙂 Merci beaucoup d’avoir partagé votre expérience ! Aujourd’hui, nous avons un peu mieux trouvé notre rythme, des choses sont encore en construction mais au moins, on prends plus de plaisir à ce que l’on fait 🙂

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  7. Coucou Marie,

    Il faut croire que sur un tel projet, tout ne se passe pas comme prévu, mais c’est sûrement pour le mieux ! Vous allez trouver votre modèle de voyage petit à petit ! 🙂

    J’espère que vous n’aurez pas trop de regret pour la Colombie, mais bon, vous ne pouvez pas tout faire !
    Je te raconterai comment sont les coins que vous n’avez pas pu visiter !
    (Va d’ailleurs falloir qu’on se cale avec mes potes sur le type de voyage qu’on veut… Ça va être un peu la course, on va pas rester longtemps à chaque endroit, donc faudra faire en sorte de pas vouloir faire 10.000 choses par jour !)

    Grosse bise, et continuez à profiter et à nous raconter ! 🙂

    Mikaël

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    1. Merci Mika ! Tu as prévu d’y aller quand ? Si je peux te donner un conseil d’un truc que nous n’avions pas anticipé : le pays est immense ! On ne s’était pas vraiment rendu compte que le moindre trajet entre le milieu du pays et le nord prends plus de 15h de bus… (et il ne faut pas se fier aux horaires, il nous est souvent arrivé de parvenir à destination plus de 2h après l’heure prévue ^^), du coup, si vous voulez pas passer votre vie dans les transports, je pense qu’il vaut mieux se concentrer sur 1 seule région 🙂 Aussi, nous avons été surpris de découvrir que la plupart des randos ou visites de beaux paysages nécessitent un guide et donc coûte très chère (au minimum 250 € pour 3/4 jours par exemple). En effet, tu es soit en haute montagne, soit dans la jungle, donc il ne faut pas prendre ces endroits à la légère ^^ Mais en tout cas, je serais trop contente de connaître votre itinéraire et de voir les photos !!

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  8. Tout à fait d’accord on a beau prévoir et imaginer, on ne peut pas vraiment savoir ce qu’on ressentira une fois sur place 🙂
    Nous partons en tour du monde dans un mois et on est surexcité de partir à l’aventure bien qu’on est programmé pas mal de choses pour le début 🙂
    PS : Superbes vos photos

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    1. Vous avez bien fait de prévoir des choses un peu en avance quand même je pense pour ne pas vous retrouver à devoir faire des recherches à la dernière minute ! Il faut juste garder de la flexibilité ! Wahou vous partez dans un mois, l’excitation doit être à son comble 😊

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      1. Oui c’est exactement ça on s’est organisé mais on se garde une part de mystère afin de faire des choses inattendues ou de changer d’avis 🙂
        Et comment ! On en peut plus d’attendre !

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  9. Ton blog n’a jamais été qu’une description factuelle des choses à voir et faire pour une certaine destination. Il a toujours été très personnel, dans son essence même, dans son but premier. Alors oui, continue à écrire ce genre d’articles. Je pense que les gens suivent ce blog non pas pour savoir uniquement OU tu vas, mais aussi COMMENT tu vas. Et pour vivre un peu ce tour du monde avec toi, je pense également, et c’est en tout cas mon cas, que ce qui intéresse, au delà de ce que tu vois, c’est aussi ce que tu vis.
    Alors personnellement des articles comme ça, j’en veux plein 🙂

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    1. Merci pour ton commentaire Quentin !! Ce sont les articles les plus durs à écrire mais aussi les plus libérateurs et comme tu le dis, sûrement plus intéressant car plus personnels 😊

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      1. Yep, je pense qu’il est important que tu puisses extérioriser certains doutes que tu pourras avoir ces 18 prochains mois 🙂

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  10. Comme je te le disais par commentaire sur mon blog, je trouve ça très courageux et intéressant de partager vos doutes et remises en question car d’habitude on ne lit que des articles de grand.e.s voyageur.euse.s hyper motivé.e.s et jamais dans le flou, comme si c’était si facile que ça de faire un tour du monde et que tout allait sur des roulettes 24h/24… C’est chouette de lire vos états d’esprit et vos interrogations, et également de comprendre vos choix et réflexions. Je suis contente de savoir que vous êtes de nouveau remis d’aplomb pour de nouvelles aventures !

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    1. Merci beaucoup ! Oui je trouve ça important d’être le plus sincère possible (aussi parce qu’on peut se le permettre puisque notre blog est uniquement un loisir et ne nous sers pas pour avoir un revenu) et raconter aussi que tout n’est pas forcément facile, ce qui je trouve n’aide pas forcément à se sentir bien lorsqu’on lit ça et qu’on ne va pas forcément bien soi-même !

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