Equateur – La belle Cuenca

Vous l’aurez sans doute compris, nous ne sommes pas très « villes ». On trouve qu’elles se ressemblent un peu toutes et on s’en lasse rapidement, fatigués du bruit, de la pollution et de battre le macadam. Alors en débarquant à Cuenca, nous ne nous attendions à pas grand-chose – il faut dire que nous ne nous étions pas vraiment renseignés sur la question – Cuenca était simplement un point connu, sur notre route vers le sud, près du parc national de Cajas…

Nous sommes partis le 15 septembre 2018 pour un voyage d’un an et demi en Amérique du Sud, Océanie et Asie du Sud Est ! Voici notre récit en Équateur. Pour lire le début des aventures, c’est ici.

Mais dès nos premiers instants à Cuenca (nous avons débarqué au petit matin avec un bus de nuit depuis Esmeraldas), nous avons eu cette sensation étrange et immédiate que nous allions sûrement nous y plaire. Peut-être était-ce dû à ses grandes rues proprettes, ses jolis bâtiments ou ses petites places-parcs où l’on peut s’installer tranquillement sur un banc à l’ombre d’un arbre pour lire, en tout cas, cette première impression a rapidement été confirmée ! Du coup, pour cet article, on vous propose de répondre à cette question : pourquoi nous avons aimé Cuenca ?

◊ Son centre historique classé au patrimoine mondial de l’Unesco – et les jolis bâtiments qui vont avec

Tout le centre historique de Cuenca (qui est quand même très grand et où nous sommes restés 90 % du temps) est à la fois très beau, très agréable et très vivant. Les rues sont propres, claires et surtout des dizaines de bâtiments aux façades toutes plus belles les unes que les autres s’éparpillent dans tout le centre.

A Cuenca, nous avons repris du plaisir à nous promener au hasard, le nez en l’air à la découverte de chaque détail des bâtiments, des vieilles enseignes, mais aussi des dizaines de clochers d’églises ! Nous avons de plus fait tous nos déplacements à pied, ce qui ne gâche rien !

Bizarrement, le centre historique de Quito ne nous avait pas du tout laissé la même impression, mais peut-être est-ce dû au fait que nous nous sentions très en sécurité à Cuenca (nous avions lu de mauvais avis sur Quito, ce qui nous incitait à rester toujours sur nos gardes…) et nous avons notamment repris plaisir à nous promener à la nuit tombée, nous permettant de profiter des décorations de Noël !

Et parmi les dizaines de bâtiments remarquables, on trouve notamment :

D’innombrables églises accompagnées de leurs petites places

A Cuenca, nous avons eu l’impression que chaque coin de rue dissimulait une petite place avec son église sur un côté. De la grande cathédrale de l’Immaculée Conception sur la place principale de la ville avec ses briques rouges et ses dômes bleus pétant en passant par les dizaines de petites églises blanches, parfois plus petites que des immeubles qui se cachent aux détours des avenues, en passant par l’église San Antonio, seule église toute bleue, il y en a pour tous les goûts !

La Cathédrale de l’Immaculée Conception

Nous avons particulièrement apprécié la crèche gigantesque installée dans la cathédrale qui, sur presque 20 m de long retrace toute l’histoire de la vie du petit Jésus avec figurines animées et faux fleuve avec de l’eau qui coule.

Je crois que nous avons également pris le temps de tester au moins un banc à l’ombre de chacun des grands arbres qui parsèment les places de Cuenca pour lire, discuter ou regarder les Cuencans (c’est le nom des habitants de Cuenca) profiter de leur ville.

♦ Le monastère Carmen de la Asuncion

En plein cœur de Cuenca, juste derrière le marché aux fleurs se trouvent ce petit monastère où vivent des sœurs qui ont choisies d’y vivre cloîtrés et à l’abri de tous contacts humains. Toutefois, elles proposent la vente de vin de mûres et de quelques autres produits (miel, caramel, liqueurs, etc). Pour cela, il faut se rendre dans la petite cœur à gauche du marché aux fleurs où l’on trouve une petite trappe en bois qui tourne. On actionne une petite sonnette pour appeler une sœur, on met quelques pièces dans la trappe qui est sensée revenir avec ce que l’on a acheté. Nous ne l’avons pas tenté mais nous avons tout de même observer ce petite manège, très intrigués, et nous avons notamment vu quelques mendiants venir demander l’aumône aux sœurs. La trappe leur revenait alors avec quelques pièces.

…et les petites places cachées

En plus des petites places trop mignonnes devant les églises, nous en avons également découvertes quelques unes qui se cachent dans des petites cours intérieures.  Souvent très calmes car coupées du bruit des rues et peu fréquentées, il s’agit de véritables havres de paix dans lesquelles se réfugier pour boire un  café, marcher sous les arcades et découvrir les petites boutiques, ou se balader au milieu des fleurs des petits jardins.

Il y a par exemple la place avec de grandes arcades à côté de la cathédrale de l’Immaculée Conception (impossible de retrouver le nom de cette place) ou encore un vieux monastère avec sa petite cour toute en longueur, reconverti en galerie d’art contemporain.

Une galerie d’art dans un vieux monastère

Les petits marchés

Entre chaque églises (…enfin presque), on trouve un petit marché ! Que ce soit le marché aux fleurs à côté de la Cathédrale de l’Immaculée Conception, ou le marché du 10 août de viande/poissons/fruits/légumes, ou encore le marché artisanal sur la Plaza Civica pour acheter des souvenirs ou constituer sa crèche de Noël de A à Z. Il y en a pour tous les goûts, toutes les couleurs, toutes les odeurs aussi… !

Le marché aux fleurs

Le marché du 10 août

Le marché artisanal

Les dizaines de musée 

Du plus sérieux (comme le musée Pumapungo) au plus bizarre (comme le musée sur l’art interdit), on pourra passer des journées entières à se remplir la tête de nouvelles connaissances dans cette ville !

♦ Le musée Pumapungo – gratuit

Il s’agit du musée archéologique et ethnologique de Cuenca. Au rez-de-chaussée, on trouve une démonstration de l’évolution des cultures pré-colombiennes en Équateur (avec petites figurines playmobil !) et à l’extérieur, on trouve des vestiges de l’ancienne cité Inca sur laquelle Cuenca a bâti ses fondations.

Le côté hyper agréable de la visite, c’est qu’elle se poursuit dans un grand jardin avec des petites allées passant au travers de bosquet d’arbres ou sillonnant des parterres de plantes médicinales, le tout agrémenté de quelques bancs à l’ombre où on a terriblement envie de s’assoir pour admirer les vestiges ou lire un bouquin.

Et puis, tout au bout, on trouve aussi un mini-zoo, où on peut voir surtout quelques oiseaux et rapaces très impressionnants, ou encore quelques lamas attachés à de simples cordes et qui se baladent tranquillement sur une petite colline toute verte.

Nos premiers lamas !

Le deuxième étage du musée est consacré aux différentes cultures aborigènes existantes toujours en Équateur. En quelques minutes, on a ainsi un aperçu de leur, territoire, leurs lieux de vie et de leurs différences culturelles (vêtements, fêtes, croyances, etc). Une partie un peu cachée présente la pratique des indiens Jivaros de l’Équateur et du Pérou : réduire des têtes humaines ! On peut voir donc quelques têtes réduites un peu effrayantes (qui ont été interdites vers 1960) dans la pénombre de cette salle.

Désolé, les photos étaient interdites dans le musée !

Point culture car je suis sûre que ce sujet vous passionne ! Ces têtes étaient généralement des têtes décapitées d’ennemi qui étaient alors bouillies puis vidées entièrement à partir d’une petite incision à l’arrière du cou. Les Jivaros récupérait simplement la peau, cousaient les fentes des yeux et de la bouche,  remplissaient ensuite la tête par des cailloux chauffés afin qu’elle réduise des 2/3 de sa taille et finissait par les bourrer de fibres végétales. Ils la suspendait autour du cou des guerriers, le but étant d’apaiser les esprits des ancêtres tués à la guerre ou encore de faire passer la force de la victime sur le guerrier.

Le musée municipal d’art moderne – gratuit !

Nous avons eu la chance de tomber en pleine biennale de l’art moderne, ainsi plusieurs bâtiments étaient ouverts gratuitement et exposaient quelques toiles.

Nous sommes aussi allés voir le musée d’art moderne, sûrement le cœur de la biennale. Mais là, je dois dire que j’ai été déçue ! J’ai trouvé les œuvres beaucoup trop… incompréhensibles. Disons que j’ai dû mal à m’intéresser à des œuvres qui ne me font absolument rien ressentir parce que je ne comprends pas où elles veulent en venir… mais bon, à chacun sa perception !

Le musée d’art contemporain

Après avoir vu ce magnifique tas de terre (qui est bien une oeuvre)…

…J’ai laissé tomber !

El Prohibido Centro Cultural – 2$

Ce petit musée est plutôt une sorte de cabinet de curiosité qu’un véritable musée. Il s’agit en fait d’un bar où on peut également assister à des petites pièces de théâtres, entièrement décoré par des œuvres étranges, glauques, sombres ou ironiques.

Il y a 1000 petits détails à voir allant de l’évier en forme de mâchoire avec des dents, des peintures religieuses détournées en œuvres gothiques, des poupées en cage sous vos pieds, des guillotines dans lesquelles on peut passer sa tête, etc. L’endroit est amusant et intriguant, surtout que l’on peut littéralement toucher à tout, essayer des masques, des costumes, ect, l’entrée est peu chère (2$), mais ce n’est pas non plus un incontournable. Si vous en avez marre des musées classiques, il permet de faire une petite pause ! Y venir un soir pour assister à une pièce de théâtre doit être sûrement plus intéressant 😉

♦ Le musée du chapeau – Homero Ortega

Il y a plusieurs « musées » du chapeau à Cuenca, la plupart étant des boutiques avec une petite partie musée. Nous n’avons jamais vraiment su lequel était l’officiel musée du chapeau, mais nous pouvons vous parler de celui que nous avons visité : le Musée Homero Ortega, du nom du propriétaire de cette entreprise de chapeau qui se situe tout près de la gare routière de Cuenca.

Tout d’abord, un peu de culture ! Le chapeau dont on parle est le fameux Panama qui est en fait originaire… d’Équateur ! Très en vogue en 1900, ce chapeau doit son nom à l’époque de la construction du canal de Panama, où des ouvriers du monde entier achetaient ce type de chapeau pour se protéger du soleil… le rendant célèbre par la même occasion. Ainsi, ce simple chapeau de paille a très vite été renommé le Panama ! Autre anecdote qui fera très bien en soirée mondaine : les parisiens étaient très friands de ce type de chapeau, ce qui serait peut-être à l’origine du surnom « Paname » pour Paris !

Voilà, maintenant que l’on a tous le cerveau un tout petit peu plus rempli, poursuivons ! Le musée consiste en 3 pièces au sein même de l’entreprise de production de chapeau. Il retrace assez rapidement l’histoire du chapeau, sa popularité auprès des équatoriens en premier puis auprès du reste du monde et l’histoire d’Homero Ortega. Mais ce qui est intéressant est le fait qu’il est autorisé de se promener dans l’entreprise et de voir les ouvriers en train de réaliser les différentes étapes de la production du chapeau. Un petit récit en roman photo que voici :

Les chapeaux sont d’abord tressés à la main en général par des petits fabricants dans la campagne équatorienne et arrivent sous cette forme dans l’entreprise

Ils sont ensuite blanchis (on pense malheureusement que c’est avec du chlore…)


Les chapeaux sont ensuite mise à sécher et prennent une forme ronde toute moche

Ensuite, on passe à la presse pour leur donner une jolie forme !

On utilise une presse où on peut entrer différentes formes de chapeau qui seront imprimées aux chapeaux informes blanchis

La dernière étape est le passage par les couturières qui peuvent coudre des rubans, des bandes de tissus, etc

Puis on les vends en boutique ! Ici : les différentes formes de chapeau pour homme

Le street-art

Il y en pour tous les goûts  ! Des magnifiques dessins représentant des symboles de la culture équatorienne en passant par des dessins plus vindicatifs concernant son annihilation dans la culture occidentale ou encore la destruction des habitats naturels au profit du consumérisme, en passant par des choses plus poétiques. Des dessins gigantesques sur des façades entières de bâtiments ou bien des dessins tout petit entre 2 gouttières, on ne se lasse pas de les découvrir à chaque coin de rue !

Le bord du rio Tomebamba

Une autre chose que nous avons retrouvé à Cuenca et que nous n’avions pas vu depuis longtemps, c’est un bord de fleuve joliment aménagé et qui donne envie de s’y promener ! La rivière qui passe (au sud, nord, est, ouest) du centre historique de Cuenca dévale comme un torrent au milieu d’une petite pelouse vallonnée et toute verte avec quelques arbres et rochers qui donnent irrésistiblement envie de s’installer pour déguster une glace ou lire un bouquin.

 

La fête des lumières

Nous avons eu la même chance qu’à Latacunga au moment de la Mama Negra, en tombant à Cuenca la semaine de la fête des lumières (le 7 décembre) ! Bien plus modeste qu’à Lyon, elle fait tout de même bien plaisir quand on a un petit goût de nostalgie ! Les festivités se passent principalement au centre du Cuenca historique où des centaines de personnes se rassemblent autour de petits lumignons en papier avec des dessins symboliques de la vierge Marie ou de Jésus, disposés par terre.

Les cuencans s’amusent à se prendre en photo au milieu des bougies, en emportent certaines, en allument d’autres etc. Un concert de variété rassemblent également les gens sur la place de l’église…

Enfin, nous avons également compris l’utilité des formes de fleurs, de lapin, d’étoiles disposées au bord du fleuve Tomebamba : le soir de la fête des lumières ils s’allument, rendant encore plus féérique cet endroit.

Qu’est-ce qu’on mange ?

Tentant comme toujours de faire des économies au maximum, nous sommes allés principalement dans des petites cafétérias ou des fast-food, le prix des véritables restaurants grimpant un peu trop vite pour nous. Nous avons quand même 2-3 adresses à recommander !

♦ Le petit restaurant au pied de l’hôtel Hermanos Latinos

Aucune idée de comment s’appelle ce restaurant exactement, mais pour le trouver, il suffit de trouver l’hôtel Hermanos Latinos (où nous avons séjourné) qui partage son entrée avec ce restaurant. Il s’agit d’une petite cafétéria faisant des déjeuners à 3$ (comme beaucoup de cafétéria en Équateur), sauf qu’il s’agit sûrement de la cafétéria au meilleur rapport qualité/prix que nous ayons trouvé dans ce pays ! Nous y sommes allés tous les midis, sans exception, n’ayant pas trouvé mieux. En effet en plus de proposer un menu entrée/plat/dessert d’une cuisine bonne et variée et du jus de fruit ou limonade illimité pendant le repas (déjà ça, c’est un argument !), le cuistot et les serveuses sont adorables et ont été très généreux avec nous. On s’explique : nous prenons toujours un seul déjeuner pour 2 que l’on partage, en général, c’est amplement suffisant pour être bien nourri. Mais là où les autres cafétéria nous apportent simplement une assiette dans laquelle on mange à deux, celle-ci nous préparait 2 assiettes distinctes avec double ration d’accompagnement (riz, haricot, salade, pomme de terre). Seul le morceau de viande était partagé en 2. Nous avions également 2 desserts… En plus, la sélection musicale est plutôt sympa (U2, Gun’s Roses, Aerosmith… et nous avons eu un jour spécial musique de Noël !).

Les Pizzerias XXL

« Les » , car il s’agit d’une chaîne ! Bon, ici, on ne parle pas haute gastronomie mais on parle nourriture pas chère, qui remplie pour voyageurs au porte-monnaie troué. Cette pizzeria propose d’immenses parts de pizza pour seulement 1$ – 3 parts à deux nous suffisaient largement à être calé et en plus, elles étaient plutôt bonnes… Nous y sommes allés plusieurs fois.

Le glacier : Sweet Gelato

Depuis la découverte de Chocoleta à Mompiche, nous avions une très forte attente concernant les gâteaux et petites douceurs… nous avons trouvé la relève à Cuenca ! A deux pas de notre auberge, nous ne manquions pas de passer chaque jours devant ce glacier, où là encore les portions sont très généreuses ! Disons qu’avec 2 boules de glaces, vous pourriez nourrir une famille de 4 personnes… Nous recommandons particulièrement le parfum chocolat-fruit de la passion, c’est tout de même un coup de génie (et une évidence !) de mélanger ces 2 parfums ensembles !! Ce glacier propose également des gâteaux et notamment un cake au fruit de la passion, sorte de cheesecake avec un délicieux glaçage… Je n’ai pas manqué de vérifier chaque jour s’ils en avaient en stock !

La fameuse glace 2 boules !

Le Bistro

Si vous voulez en priorité découvrir la gastronomie équatorienne, ce restaurant n’est pas pour vous, car il s’agit d’une petite cafétéria… française ! Eh oui, nous avons craqué pour notre dernier soir à Cuenca (et dernier soir en Équateur !), et nous sommes offert une tartine avec du vrai pain et un morceau de brie, accompagnée d’un fondant au chocolat et d’une tarte tatin, le tout pour 15$ à 2. Le chef (un français installé à Cuenca depuis 2 ans et demi) propose également des éclairs, des pains au chocolat, des quiches, des paninis… Cela nous a fait beaucoup rire de repenser au fait que lorsque nous étions en France, manger un panini signifiait en général qu’il nous restait 10 minutes avant d’attraper un train et que c’était le bon moyen d’avoir quelque à manger pas trop cher, alors qu’aujourd’hui, un panini nous paraît comme un vrai repas de luxe !

Le bistro, dans la petite cour à côté de la Cathédrale de l’Immaculée Conception

◊ Les autres choses 

Les autres choses, on ne vous en parle encore pas trop car il s’agit du parc national de Las Cajas et des ruines de Ingapirca pour lesquels nous allons consacrer d’autres articles. Mais tout ça pour dire qu’il y en a encore des choses à voir !

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Bonne route !

11 réponses sur “Equateur – La belle Cuenca”

  1. Très sympa ton article ! Cuenca a l’air d’être une superbe ville, ça devait être cool.

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    1. Merci ! C’est en tout cas la ville qui nous a le plus charmé en Équateur, elle à un « je ne sait quoi » qui nous a fait adorer le temps qu’on y a passé

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  2. Nous voilà enfin à Cuenca, et il se trouve que notre hostel n’est pas très loin de celui où vous avez logé… Alors on va suivre toutes vos recommandations culinaires qui sont à deux pas de « chez nous » ! 🤩
    Et les incontournables culturels aussi bien sur..!

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  3. Les têtes réduites existent bien vraiment alors !!! :O
    Certaines photos m’ont un peu fait flipper, j’aurais ptet pas dû lire tout ça avant de dormir haha ! Merci pour le parcours et l’histoire des chapeaux, je vais me coucher moins bête 😉
    La glace a l’air diiiingue !

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    1. Moi aussi j’ai trouvé ça dingue de découvrir que les têtes réduites existent bel et bien !! J’ai essayé de rester soft dans les photos choisies, j’espère qu’elles ne t’ont pas trop déranger !

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