Pérou – Le Machu Picchu, version sportive (et cheap !)

Le Machu Picchu : sûrement une des choses dont les avis que nous en avons reçu ont été les plus contrastés ! Avant de nous y rendre, nous ne savions pas bien à quoi nous en tenir : certains avaient adoré bien sûr ce qui est considéré (non officiellement) comme une des 7 merveilles du monde moderne, d’autres n’avaient pas du tout réussi à en profiter à cause de son aspect beaucoup trop touristique : trop de monde, trop de rigidité de la part des gardiens poussant les visiteurs à avancer, trop cher. Pendant un moment, nous avons même hésité à y aller, il faut dire que l’entrée n’est clairement pas donnée !

Nous sommes partis le 15 septembre 2018 pour un voyage d’un an et demi en Amérique du Sud, Océanie et Asie du Sud Est ! Voici notre récit au Pérou. Pour lire le début des aventures, c’est ici.

Mais nous n’avons pas pu résister et nous avons bien fait car nous avons véritablement adoré ! Je pense aussi que la manière dont nous l’avons visité (détaillée plus tard dans l’article, mais en gros, nous sommes entrés à 6h du matin sur le site quand il y a encore peu de monde et encore plein de brume et nous sommes également monté sur la montagne Machu Picchu qui est un billet additionnel) nous a permis de passer une superbe journée et d’en profiter pleinement. On vous raconte tout ça !

◊ Les différentes possibilités de visite

Sans faire un article trop détaillé sur la question (car il en existe déjà des centaines sur internet !), il est possible de se rendre au Machu Picchu de plusieurs de manière différentes : en faisant un des divers treks y menant sur plusieurs jours, en faisant l’aller-retour en 2 jours depuis Cusco en bus, en passant par une agence, en se débrouillant tout seul, en prenant le train, etc.

Ensuite, on peut également le visiter de 3 manières différentes : avec un billet simple pour le site archéologique tout seul (150 sol par personne) ou avec un billet pour le site + pour une des 2 montagnes l’entourant (la montagne Machu Picchu ou le Huayna Picchu), ce qui revient à 200 sols.

En face : le Huayna Picchu

De l’autre côté dans les nuages : la montagne Machu Picchu

Enfin, on peut se reposer sur une agence qui s’occupe de tout (transport, logement, billet) ou bien se débrouiller tout seul de bout en bout et aller acheter son billet au bureau du ministère de la culture à Cusco ou en ligne.

De notre côté, nous voulions à la fois pouvoir le visiter sans dépenser une fortune mais en même temps ne pas le faire de manière express et en profiter un minimum. Nous avons donc opté pour le billet à 200 sol du site (acheté dans les bureaux du ministère de la culture de Cusco – voir ici) et de la montagne Machu Picchu et nous nous y sommes rendus par nos propres moyens.

Arrivée à Hidroelectrica, en route sur la voie de chemin de fer

Après 4h de route en lacet complètement incroyable dans les montagnes de la Vallée Sacrée depuis Ollantaytambo où nous avions fait un petit stop (on vous prévoit un article sur la question !), nous parvenons sans problème à Hidroelectrica, qui n’est pas un village mais simplement le lieu d’une centrale hydroélectrique, un arrêt du train Perurail traversant la Vallée Sacrée jusqu’au Machu Picchu et l’endroit où la route se termine pour tous les touristes comme nous choisissant de rejoindre le fameux site inca à pied.

Sur la route vers le Machu Picchu

Nous débarquons dans une ambiance effervescente au milieu de centaines de personnes en majorité jeunes, blanches et encombrées de gros sacs à dos. La chaleur étant au rendez-vous, nombreux sont les hommes torses nus et les femmes en simples brassières, nous avons presque l’impression de débarquer au milieu d’un festival d’été en Europe ! La route semble simple pour nous : il suffit de suivre les rails de chemin de fer jusqu’à Agua Calientes, le village au pied du Machu Picchu.

Nous dépassons les quelques petits restaurants et épiceries ainsi qu’un morceau du magnifique train bleu et jaune à l’ancienne de Perurail arrêté au bout des rails et c’est parti pour 2h30 de marche ! Nous suivons une longue file de personnes qui s’étale tout le long de la voie, s’arrêtant de temps à autre pour une petite photo, changer son sac d’épaule ou boire un peau d’eau dans la moiteur de la forêt tropicale qui nous entoure.

Ce parcours est assez irréel, jamais nous ne nous étions retrouvés à marcher ainsi sur une voie de train ! D’ailleurs, au bout d’une heure, nous voyons enfin quelque chose circuler sur cette voie : un de ces petits trains bleus nous croise au ralenti, sifflant tous les 10 m afin de prévenir les piétons.

Et puis, tout à coup, une trouée dans les arbres nous permet d’observer les montagnes de l’autre côté de ce large fleuve nous séparant d’elle. Un coup d’œil sur notre carte maps.me et nous reconnaissons la montagne Machu Picchu et la Huayna Picchu entourant le fameux Machu Picchu caché à notre vue… sauf pour quelques terrasses que nous voyons apparaître là-bas tout en haut, laissant deviner la cité cachée derrière.

A gauche : le Huayna Picchu, à droite : la montagne Machu Picchu, au milieu : le Machu Picchu !

Que cela semble mystérieux ! Nous sommes d’autant plus impatients d’être le lendemain pour notre entrée sur le site et nous repartons avec une motivation renouvelée le long de ces rails qui semblent interminables.

Finalement, nous apercevons les premiers bâtiments d’Agua Calientes juste à côté du lit tumultueux de la rivière passant en contrebas des montagnes.

Agua Calientes

Agua Calientes semble avoir été construite de toute pièce pour le tourisme. En dehors des hôtels, des bars, des restaurants, des boutiques de souvenirs et de minuscules épiceries, il ne semble pas y avoir d’autres possibilités de travail pour ses habitants que le tourisme et aucune véritable culture. D’ailleurs, Agua Calientes ne semble pas réellement appartenir au Pérou mais plutôt à un mélange de villes occidentales. Elle reste très agréable, très jolie, mais simplement très peu intéressante. Les statues incas semblent être en carton-pâte et on ne peut pas parler de l’existence d’un patrimoine dans cette ville !

De plus, étant la seule possibilité de ravitaillement pour toutes les personnes de passage comme nous, les prix y sont beaucoup plus élevés que dans le reste du pays. Par exemple, l’hôtel le moins cher que nous ayons trouvé était à 50 sol la nuit pour 2 (alors que nous sommes plutôt habitués à une trentaine de sol). Heureusement, nous avons trouvé une « polleria » proposant un menu à 12 sol avec un bar à salade à volonté, ce qui nous permis de bien manger pour être prêts le lendemain pour pas trop cher !

Conclusion : si vous le pouvez, acheter vos provisions avant Agua Calientes ! Par exemple, le fameux chocolat Machu Picchu que nous avions acheté 7 sol à Cusco y était vendu pour 17 sol…

Quelques images du « bout » de la ville !

Nous nous sommes couchés très tôt lors de cette première soirée car notre réveil le lendemain était prévu à 4h du matin…

Montée jusqu’à l’entrée du site

4h50 du matin, après un solide petit-déjeuner, nous voilà parti pour rejoindre l’entrée du Machu Picchu qui ouvre ses portes à 6h du matin (lorsque l’on a le billet avec l’heure d’entrée correspondante).

4h30 du mat, l’heure du petit dej !

Il fait encore nuit et nous avons l’impression d’être les seuls personnes à pointer le nez dehors à cette heure-là. Mais nous sommes vite rattrapés par des petits groupes armés de lampes torches qui comme nous espèrent être à l’heure. D’ailleurs, nous n’avons pas du tout pensé à prendre de lampe, mais ce n’est pas très grave : il suffit de suivre de près les personnes en ayant le temps que le soleil se lève. Nous nous inquiétons un peu : nous avions lu quelques part qu’il fallait environ 1h pour rejoindre l’entrée du site à pied mais maps.me nous en indique 2… Si c’est le cas, nous sommes sacrément en retard ! Nous nous pressons donc, courant dans les descentes, dépassant les navettes endormies qui permettent de rejoindre l’entrée du site en 10 min pour une quinzaine de dollars…

En 5 min, nous parvenons au début du sentier qui monte sec dans la montagne jusqu’au site. Nous avalons les 500 m de dénivelés dans une ambiance effervescente : nous avons presque l’impression de retrouver l’ambiance d’une compétition sportive bon enfant. Chacun gravit les escaliers le plus rapidement possible dans l’espoir d’arriver le plus tôt possible sur le site et d’en profiter alors qu’il y a encore peu de monde. On se sourit, on se dépasse, concentrés, on râle parfois un peu, on transpire beaucoup, tandis que le soleil se lève doucement.

Je me souviendrais toujours de cette heure de montée presque en pleine nuit au milieu de dizaine de personnes toutes animées par la même ambition, indifférentes aux souffles courts ou aux cœurs qui battent d’excitation. Cela peut paraître fou de lire ça, de se dire que nous aurions pu être bien confortable dans une navette sans faire d’effort, mais ce fut vraiment un moment magique de voir les marches sous nos pieds se dessiner de plus en plus clairement tandis que la brume se dissipait et qui surtout nous a permis de « mériter » notre Machu Picchu. De le laisser un tout petit peu difficile à atteindre et mystérieux.

Nous parvenons à 6h tout pile à l’entrée du site, trempés de sueur, alors qu’il fait déjà jour et qu’une petite cinquantaine de personne fait déjà la queue. Les portes s’ouvrent et nous entrons !

Première heure au Machu Picchu

Nous nous retrouvons très rapidement sur une des terrasses dominant une partie du Machu Picchu et de la vallée en contrebas en face du Huayna Picchu, le fameux sommet isolé et arrondi que l’on retrouve sur toutes les photos. Il y a encore très peu de monde et très peu de bruit.

La brume s’attarde sur les ruines de cette merveilleuse cité en contrebas, la dégageant par moment ou la rendant invisible. Nous nous sentons complètement dans la peau de Hiram Bingham, l’explorateur américain qui a permis de révéler cette cité au grand jour (en effet, on en reparle plus tard, mais il ne l’a pas du tout « découverte » !). Nous ne pouvons qu’imaginer l’excitation intense mêlée de l’impression de ne pouvoir en croire ses yeux et d’une touche de « je suis tout seul à admirer ce spectacle, c’est merveilleux ».

En effet, si tôt le matin, quand le soleil est à peine levé et que la brume picote de gouttes de pluie nos visages, nous nous sentons au bout du monde, chanceux de pouvoir assister à cela. Nous restons de longues minutes sans être capable de bouger à se remplir les yeux et le cœur de ce spectacle unique, nous réjouissant chaque fois que la brume nous permet d’en voir un peu plus. Nous voyons déjà, tout en bas, quelques personnes parcourir le site complètement seul. Mais la visite ne pouvant se faire que dans un seul sens (il est impossible de revenir sur ses pas pour retourner voir quelque chose que l’on a apprécié), nous préférons traîner quitte à se faire rattraper par la foule. Enfin, nous reprenons le chemin et nous nous dirigeons lentement vers l’entrée de la montagne Machu Picchu où nous n’avons accès qu’entre 7h et 8h du matin.

Nous montreraient-ils le chemin ?

◊ La montagne Machu Picchu

2670 marches, environ 600 m de dénivelés pendant environ 1h30, l’ascension s’annonce rude ! Nous faisons toute l’ascension de ces milliers de marches glissantes entièrement dans le brouillard mais cela vaut mieux car je crois que si nous avions pu avoir la vue sur le Machu Picchu en montant, nous nous serions demandé à quoi bon !

Nous parvenons au sommet, à un peu plus de 3000 m super fiers, notamment parce qu’il s’agit enfin de mon tout premier sommet ! En 4 mois, je n’avais encore jamais réussi à atteindre un vrai sommet, restant coincée, souvent à 10 m de l’arrivée à cause de mon vertige. Hors le sentier de la montagne Machu Picchu étant peu vertigineux, j’ai pu enfin y arriver ! En haut, une quinzaine de personnes sont déjà là et nous exprimons notre joie bruyamment alors que le sommet est complètement plongé dans les nuages. Peu importe, nous faisons quelques photos, le regard perdu à l’horizon (ce qui donne une drôle d’impression de flotter ou de nager dans les nuages) n’en attendant pas plus.

Si, si, le Machu Picchu est là ! On vous jure !

Nous nous posons un peu quand tout à coup, les nuages en bas commencent à s’éclaircir. Nous apercevons déjà la grande rivière brune qui passe par Agua Calientes, quelques sommets verts autour de nous et puis, petit à petit, c’est bel et bien le Machu Picchu qui se dessine sous nos pieds. Nous ne le devinons que légèrement jusqu’à ce, qu’avec un peu de patience, les nuages finissent par complètement disparaître. Un rayon de soleil vient même illuminer ces vieilles ruines et tout le monde accourent pour le voir enfin apparaitre. Nous passons de longues minutes assis au bord de la montagne Machu Picchu à regarder le flot de nuage partir et revenir, le cœur bondissant de joie chaque fois qu’ils permettent de revoir la vieille cité.

Le voilà !

Toutefois, nous ne traînons pas trop et entreprenons de redescendre cet escalier infini dans l’idée d’avoir suffisamment de temps pour découvrir ensuite le site en lui-même. Nous avons encore quelques autres occasions de le voir de haut lors de notre descente et nous rejoignons finalement les ruines en elles-même où de nombreux visiteurs sont arrivés depuis.

Le registre indiquant nos heures d’entrées et de sorties !

La visite du Machu Picchu

Il nous a fallu entre 1h30 et 2h pour terminer la visite de ce site gigantesque. Nous l’avons fait sans guide, tentant de nous souvenir de tout ce que nous avions appris sur les Incas lors de nos précédentes visites. C’est là que se place un petit point culture !

Point culture sur le Machu Picchu

Le Machu Picchu a été commandé au XVè siècle par l’empereur Pachacutec (l’un des derniers empereurs incas), Pachacutec signifiant « l’architecte de la terre ». La cité avait essentiellement un rôle de résidence pour l’empereur et ses nobles (on y trouve 172 habitations) et religieux. Elle n’a cependant pas servi très longtemps, n’ayant même pas été construite jusqu’au bout puisqu’elle a commencé à être désertée dès la mort de l’Empereur en 1471, puis été totalement abandonnée vers la fin de l’Empire Inca et l’arrivée des Espagnols en 1530.

Les fameuses terrasses sur lesquelles les incas cultivaient manioc, pommes de terre, etc

D’ailleurs, loin du cliché qu’on lui donne pour faire plus chic, le Machu Picchu n’est pas « la dernière cité inca », celle ayant résisté jusqu’au bout à l’arrivée des colons (ce qualificatif pourrait plutôt être donné à la forteresse d’Ollantaytambo, plus loin dans la Vallée Sacrée, qui elle a bien eu un rôle militaire). Elle était ainsi une sorte de « village vacances » de l’empereur. Et l’imaginer ainsi (en pensant à nos actuels Club Med) est assez cocasse !

Mais en dehors de son histoire, ce qui rend réellement impressionnant ce site, est le fait que la cité a été construite à 2438 mètres d’altitude, à cheval sur une crête entre 2 montagnes. Et ça, c’est dingue ! Pouvez-vous imaginer les milliers d’incas transportant (sans roues !) et taillant ces pierres de plusieurs tonnes, dont certaines viennent de loin ? De plus, ayant été construit en environ 30 ans et abandonné sitôt sa construction, le site est le témoin d’une architecture Inca homogène et à son apogée.

Comme je le disais plus haut, elle n’avait pas été totalement oubliée avant qu’Hiram Bingham ne tombe dessus. En effet, les péruviens du coin savaient bien qu’il existait une cité se cachant dans les montagnes et un couple de fermiers exploitaient d’ailleurs encore ses terrasses lorsque l’explorateur américain est arrivé sur place. Seuls les bâtiments étaient cachés sous la jungle car plus personne n’était assez fou pour aller habiter perché là-haut !

Sur les coups de 14h, les yeux bien remplis mais le ventre vide, nous sommes enfin ressortis du site après 9h de grimpette et de visite. Nous avons redescendu les 500 m de dénivelé jusqu’à l’entrée du site par le même chemin inverse (les mollets un peu échauffés !) et avons repris la route d’Agua Calientes. Nous aurions pu alors reprendre le chemin le long de la voie de chemin de fer et rentrer directement le soir, mais nos jambes n’étaient pas vraiment d’accord ! Nous avons donc repris une nuit à Agua Calientes pour un repos bienvenu !

Retour à Ollantaytambo

Nous sommes repartis le lendemain en matinée et nous sommes parvenus à Hidroélectrica vers 11h30. De là, 4 ou 5 chauffeurs de collectivos (ces van-combis pouvant transporter une quinzaine de personnes) nous ont littéralement sauté dessus pour nous proposer un retour à Ollantaytambo, seulement, beaucoup trop cher à notre goût !

Attention, c’est une astuce à connaître quand on voyage : beaucoup de gens proposant des services de transport jouent sur le fait que vous avez besoin d’eux et que vous ne connaissez pas vraiment les prix en usage. Ils vous convainquent donc à grand renfort de « Vous ne trouverez pas moins cher », « Vous allez devoir attendre 3h si vous voulez autre chose… ». Pestant parfois contre vous pour vous mettre la pression. Ainsi, on nous a proposé un retour à Ollantaytambo pour 30 sols à bord d’une voiture partagée avec 2 autres personnes. Ça ne parait rien comme ça, sauf qu’il faut savoir que les voitures partagées ne sont pas du tout un bon plan (à notre sens) ! Elles ne vont pas plus vite qu’un collectivo, les chauffeurs conduisent souvent plus vite (donc plus dangereusement) et si vous avez la malchance de vous retrouver à la place du milieu derrière, vous n’avez ni ceinture, ni confort, collé à 2 autres personnes. Quand c’est la seule solution, ça passe, mais quand il y en a d’autres…

Nous avons donc pris le parti d’attendre et de faire comprendre aux chauffeurs de voitures que nous attendrons le temps qu’il faudra jusqu’à ce que des collectivos reviennent (ce dont nous étions certains que cela allait arriver car la plupart des arrivées pour le Machu Picchu sont autour de 15h). La plupart des chauffeurs de voitures ont pesté contre nous sauf 1 qui magiquement nous a proposé discrètement de partir quasiment tout de suite dans un collectivo (donc plus confort et plus sûr). Parfait ! Il nous a amené jusqu’à Santa Teresa pour 15 sols où nous avons repris un bus de ville pour 15 sols jusqu’à Ollantaytambo.

Ollantaytambo fera d’ailleurs parti du prochain article !

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Bonne route !

10 réponses sur “Pérou – Le Machu Picchu, version sportive (et cheap !)”

  1. Le récit de votre visite de cette merveille du monde témoin de votre ressenti et de votre manière bien à vous de visiter, rend ce lieu féérique. Même si vous n’êtes pas les seuls à le faire, je salue votre courage de vous lever tôt et de gravir d’innombrables marches pour « gagner » votre Machu Picchu. J’ai lu votre récit avec grand intérêt. Continuez bien. Bisous

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    1. J’ai beaucoup le vertige aussi, du coup nous ne faisons que des parcours adaptés qui ne font pas trop peur, et ce jour-là, je n’ai eu aucun soucis ! Pour le côté physique par contre, je dois dire qu’on a bien suer ! Le problème est surtout que le timing est très serré, on ne nous laisse pas trainer sur le site autant qu’on le voudrait donc il faut faire vite ce qui n’est pas évident !

      Aimé par 1 personne

  2. Splendides photos !!!! Je suis de ceux qui te diront que Machu Picchu il faut y aller oui mais en faisant la version Trek de 4 jours ! Je l’ai fait en 2012 pour notre lune de miel, le Inka Trail, c’était absolument splendide, difficile mais wow ! Peut-etre qu’un jour, je partagerai ce voyage sur le blog…
    Pendant 4 jours c’était de la pure magie on ne croise personne, on se sent seul au monde… jusqu’à l’arrivée au Machu Picchu et la… bondée de touristes c’était vraiment le choc, alors j’ai largement préféré le Inca Trail au site en lui-meme…

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