Un peu à l’extérieur de la ville, dans un quartier résidentiel, qui, à première vue, ne semble pas présenter d’intérêt « touristique », là, cachés entre 2 rues d’immeubles, se trouvent des morceaux de remparts romains. Vestiges de cette époque de grandes histoires épiques, de héros, de guerres de territoires, de chevaux, de lances et de la puissance romaine. Peu connus des touristes, peu mis en valeur peut-être, ces remparts ont pourtant été un de mes plus beaux souvenirs d’Istanbul.
Nous y sommes allés un soir, après avoir vécu une nouvelle journée pleine de couleurs dans cette ville pleine de vie. Personne à l’horizon, le calme de ce début de soirée nous reposait l’esprit. Un petit escalier de pierre nous a permis de monter sur ces remparts, tordu, à moitié effondré, pas très rassurant mais signe d’une aventure qui débute.
Aucun panneau, aucune barrière de protection, un héritage du passé à l’état brut, intouché. Ces pans de murs effondrés sont le signe des combats, des histoires qui se sont déroulés ici.
Tandis que le soleil se faisait bas sur l’horizon, nous observions la ville depuis cette hauteur. Les toits des maisons, parfois troués et rebouchés par des planches en bois nu, les linges flottant sur cette terrasse, ce petit garçon avec son ballon rouge qui joue seul sur le toit de sa maison. Tant de choses que l’on connait mais qui ici, à Istanbul, du haut de ces remparts, prennent une dimension tout autre.
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