Comme je l’avais dit lors du tout premier article sur ce voyage à Istanbul, la ville est découpée en 2 grosses parties : une européenne et une asiatique. Bien que peu de guides en parle et conseillent d’y aller, nous voulions voir ce qui se passait de l’autre côté du Bosphore.
Nous avons donc pris un bateau-navette, qui ne nous a pas coûté grand chose, pour faire la traverser de ce bras de mer mythique. Et je trouve que, rien que pour ça, pour voir au loin les lourds cargos qui attendent de pouvoir remonter le Bosphore vers l’Asie, pour voir les travailleurs qui font la traversée quotidiennement, pour voir les grues de chantiers, gigantesques, garder d’une main de fer le port du côté asiatique et aussi, rien que pour prendre l’air et les embruns marins, ça vaut le coup de le faire !
Pour les gens qui recherchent un peu de calme dans cette ville, usés d’avoir errer parmi les innombrables allées du Grand Bazar, ou encore pour tous les visiteurs qui souhaitent sortir des zones touristiques et voir les endroits où les Stambouliotes vont réellement faire leur marché, la partie Asie permet tout cela. Plus calme, sans touriste, elle permet de découvrir une autre facette de cette ville, de se poser à un café avec un bon thé chaud en lisant le journal et en regardant les passants.
Le jour où nous y sommes allé était un jour de fête national. Nous avons ainsi vu quantités de drapeaux turcs flotter au vent. Chaque fenêtre et chaque voiture en arborait un, mais également de nombreuses personnes se promenaient avec un drapeau. C’est assez fou que la ville célèbre autant ce genre d’évènement !
Nous avons quitté cette partie de la ville le soir couchant, content d’en connaitre un peu plus sur les quartiers vivants et populaires de cette ville qui pourrait avoir tendance à devenir un musée.
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