Une semaine dans ce pays si vert et si fort : l’Écosse, les tartans, la cornemuse, la nature sauvage ! Pour lire le début des aventures, c’est ici.
◊ Départ pour le road-trip !
Après ces quelques jours à Edimbourg, nous avons loué une voiture et nous sommes partis un soir pluvieux vers l’aventure. Nous avons rejoins les routes Écossaises dans le but de traverser ce beau pays et d’aller jusqu’à Kennacraig prendre l’embarcadère qui nous mènerait à l’Ile d’Islay.
Direction l’Ile d’Islay, oui, mais nous avions prévu de profiter de ce voyage pour découvrir également le cœur de l’Écosse ! Et notamment de faire un arrêt au majestueux Loch Lomond.
Waaah, les couleurs de l’automne sont folles ici…
Nous sommes donc partis d’Édimbourg, lui disant simplement au revoir puisque nous avions prévu d’y retourner avant la fin de notre voyage écossais. La nuit nous ayant vite rattrapé et n’ayant donc pas le loisir de profiter des paysages défilant le long de la route, nous avons choisi de filer par l’autoroute pour gagner du temps sur notre voyage. Non loin du Loch Lomond, nous en sommes sortis afin de se perdre dans les petites routes de campagne dans l’espoir de dénicher un lieu où dormir.
◊ Premier camping en Écosse !
Ce qu’il faut savoir en Écosse en ce qui concerne le camping, c’est qu’il est tout à fait toléré de passer la nuit en camping sauvage, dans un champ par exemple. Les écossais sont beaucoup plus libérés à ce niveau-là ! Si possible, il est bien sur préférable d’aller discuter avec le fermier du coin pour lui demander l’autorisation mais on peut très bien s’installer pour la nuit et repartir le lendemain matin discrètement sans croiser personne. Il s’agit bien sûr de bivouac : on ne reste donc pas 3 jours au même endroit, à s’allumer un feu et hurler des chansons paillardes !
Comme il faisait déjà nuit, nous avons eu un peu de mal à trouver un joli spot. De plus, il pleuvait et le moindre champs ressemble très vite à un bain de boue… Après avoir un peu tourné et tenté d’éviter les prairies habitées par des vaches, nous nous sommes trouvés un champs, plutôt boueux mais qui ferait bien l’affaire !
Huum ce repas de nouilles froides et molles sous la pluie !
Malheureusement pour nous, la pluie ne s’arrêtant pas de tomber et la tente étant mal monté, nous avons très peu dormi, occupés à éviter d’être inonder… Je dis nous, Clément et moi, mais les autres s’en sont bien mieux tiré que nous 😉
◊ Un réveil… humide !
Le lendemain, c’est humide et frigorifiés que nous avons enfin découvert où nous avions dormi. Une petite route de campagne, de vagues clôtures et tout un tas de champ vert, s’étalant en tous sens. Quelques arbres au bord de la route pour parfaire ce tableau de conte écossais !
Nous avons vite réchauffé nos cœurs (et nos pieds) en s’offrant un petit déjeuner digne de ce nom dans un petit restaurant (et l’aimable propriétaire a bien voulu passer nos chaussures au sèche-linge !) et nous voilà prêts à repartir à la découverte du Loch Lomond !
Le fameux Loch Lomond au petit matin !
◊ Un espace sauvage aux milles couleurs
Nous avons passé la matinée et le début d’après-midi à nous promener autour de cet immense lac et sur les collines environnantes. La nature y est tellement belle (surtout à cette époque de l’année, en automne), que je ne sais par où commencer pour vous la décrire…
Vous voyez la multitude de couleurs dont peuvent se parer les arbres en plein cœur de l’automne ? Du rouge, du jaune, du marron, du vert encore un peu… Eh bien, imaginez ça, un paysage formé de petites tâches de toutes ces couleurs mais pour lequel on aurait augmenté le contraste, la saturation, la luminosité, toutes ces choses pour rendre le résultat encore plus flamboyant. Moi qui aime la couleur, j’ai été servi ! Je n’avais jamais vu (et n’ai jamais revu) autant de couleur dans un seul endroit.
Nous nous sommes donc promenés tout d’abord dans le petit village autour du lac. Quelques maisons en pierres sombres qui contrastent avec le paysage, des cheminées qui promettent du réconfort à l’intérieur, une boutique d’artisanat… peu de choses à touristes, en fait, on se croirait réellement dans un coin paumé et peu visité…
Une vieille église entouré de son cimetière où les tombes noires se recouvrent de mousses vertes fluo nous attire et nous fait voyager dans le temps.
Mais regardez-moi cette mousse !
◊ La forêt enchantée
Midi approchant, nous gravissons une des collines qui entourent le lac. Nous nous perdons quelques temps dans une forêt qui semble enchantée : de vieilles souches d’arbres s’effondrent dans la mousse multicolores et entendent leur branches maigres vers le ciel…
Les collines semblent totalement recouvertes d’un épais tapis duveteux d’herbe, mousse, feuilles.. Nous nous installons là, n’ayant jamais eu autant de confort pour un pique-nique qu’en s’asseyant dans toute cette mousse pour manger notre déjeuner et observer les alentours.
De là où nous sommes, nous avons une vue incroyable sur le lac mais aussi sur d’autres lacs plus petits à proximité, sur les collines, sur ce petit paradis au milieu de l’Écosse. J’ai rarement vu un paysage aussi incroyable, avec autant de formes, de couleurs, de coins sauvages qui ne demandent qu’à être découverts. Mon sandwich au thon ne m’aura jamais semblé aussi délicieux à cet endroit !
Et Clément tente d’observer des oiseaux migrateurs !
Le cœur léger, nous avons redescendu cette colline et avons repris notre route en direction de la côté ouest de l’Écosse.
En route, nous avons croisé d’autres lacs, des ruines de châteaux abandonnés et parfois même, des ruines de châteaux abandonnés au milieu de lacs. Un peu cliché me direz-vous ! Et pourtant, la sensation que l’on éprouve en les découvrant en vrai n’a rien à voir avec celle que nous procure notre imagination lorsqu’on lit de vieux roman se passant dans ces coins reculés de l’Écosse. Les paysages sont incroyables et l’impression à la fois sinistres et majestueuses que dégagent ces grandes pierres noires est mémorables.
Je vous laisse découvrir la suite du voyage dans l’article sur l’Isle d’Islay.
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Bon voyage !
Ca me rappelle de beaux souvenirs 🙂 Mais c’est vrai que le climat ecossais n’est pas toujours propice au camping
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Magnifique photos. j’adore l’Ecosse
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C’est un pays incroyable et tout près de chez nous !
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Alala, ça me rappelle plein de souvenirs…
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