Tour du monde – au quotidien !

Aujourd’hui nous vous proposons un article un tout petit peu différent car nous n’allons pas vous raconter une autre étape de notre voyage, mais plutôt vous parler de ses coulisses ! Eh oui, nous vous détaillons tous les détails de notre vie quotidienne et de notre « routine » en répondant aux questions que certains parmi vous nous posent et auxquelles nous sommes toujours très contents de répondre ! On se rend bien compte qu’en dehors de ce que nous voyons, le plus intéressant est certainement de savoir comment nous vivons ! Et puis, nous vous montrons surtout les choses incroyablement belles que nous voyons mais nous vous parlons rarement des moments entre ces photos : ceux où ils ne se passent rien, ceux où nous galérons à faire sécher nos lessives car il fait toujours trop humide, ceux où nous essayons de faire la cuisine avec les 2 casseroles rouillées de l’auberge ou ceux où il pleut et où on reste à rien faire devant un film ! C’est aussi ça, notre quotidien 😉

Nous espérons aussi que cet article puisse servir à d’autres voyageurs en devenir pour permettre de préparer leurs aventures. Toutefois, il ne faut pas oublier que tout cela reste très personnel et lié à NOTRE expérience et NOTRE personnalité, ainsi tout ce que nous racontons ne s’adapte pas forcément à tout le monde et il ne s’agit certainement pas des meilleurs choix ou réponses ! Mais voilà simplement comment ça se passe pour nous 😉

N’hésitez pas si vous avez d’autres questions, elles pourront faire l’objet d’un futur article, ou encore n’hésitez pas à partager votre expérience !

Nous sommes partis le 15 septembre 2018 pour un voyage d’un an et demi en Amérique du Sud, Océanie et Asie du Sud Est ! Pour lire le début des aventures, c’est ici.

♦ Quelle est la différence entre notre voyage et de simples vacances ?

En démarrant notre voyage, nous avions dans l’idée de faire un certain nombre de pays qui impliquait que nous pouvions rester entre 3 semaines et 1 mois par pays. Il est très vite apparu que nous n’allions pas pouvoir (et vouloir) tenir ce rythme, qui, justement ressemblait trop au rythme que nous prenons en vacances, lorsque nous avons 2 ou 3 semaines pour découvrir un pays et où nous n’avons pas de temps à perdre ! En effet, premièrement, d’un point de vue gestion de la fatigue à long terme, c’est juste impossible de vouloir tout voir d’un pays en 3 semaines puis de recommencer dans un autre les 3 suivantes et ainsi de suite. Et puis, deuxièmement, nous ne sommes pas partis 1 an et demi pour n’effleurer qu’un peu la surface des cultures que nous rencontrons. C’est pourquoi, et nous vous en avions déjà touché 2 mots, nous avons largement ralenti le rythme, préférant voir moins de chose, mais les voir mieux. C’est en cela, pour nous, que ce voyage diffère de simples vacances. Nous faisons en 3 mois ce que d’autres feraient en 3 semaines, nous sommes très lents mais nous nous accordons le temps de nous installer, de réfléchir, de comprendre, de faire partie pour un tout petit moment du quotidien d’un habitant du pays.

Prendre le temps – l’île de Chiloé

Nous n’avons aussi pas de sentiment de « fin » ou de « retour » qui nous rapprocherai d’une autre « vie » que celle que l’on a quand on voyage. C’est-à-dire que nous savons que la semaine prochaine, nous serons encore en train de vivre notre voyage et pas que nous serons de retour chez nous, avec nos affaires, nos amis, notre travail, etc. Ainsi, nous avons l’impression d’être tout entier à ce que nous faisons, nous n’avons pas d’autres alternatives que d’être ici et de faire avec, que les choses se passent bien ou mal !

Working time – Santiago du Chili

L’autre différence, plus matérielle, est que nous sommes beaucoup plus serrés au niveau du budget que pour des vacances où on a envie de se faire plaisir ! Eh oui, nous ne nous accordons quasiment jamais de restaurant, de petit cocktail et même, assez peu de visite ! Nous allons rarement dans les musées s’ils sont payants, nous n’achetons aucun souvenirs (par soucis de poids dans notre sac à dos notamment), en fait, nous faisons assez peu de choses « incroyables » ! Cela pourrait presque être décevant mais cela nous convient bien. Nous sommes plus intéressés par l’idée de vivre des choses banales mais quotidiennes comme les autochtones plutôt que de faire des choses exceptionnelles que seuls les étrangers font.

Comment on gère nos étapes – comment on sait où on va, ce que l’on fait ?

Au début, à notre arrivée en Colombie, nous nous sommes un peu sentis perdus car nous n’avions pas vraiment regardé ce que nous allions y faire (quel parc national, quel ville, quelle balade ?) et nous ne savions pas bien comment commencer ! Mais aujourd’hui, nous nous retrouverons rarement quelque part sans savoir quelle sera la prochaine étape, tout simplement car tout au long de notre route, nous avons rencontré des dizaines d’autres voyageurs pour lesquels c’est un plaisir infini de pouvoir partager ce qu’ils ont aimé/moins aimé, leurs bons plans, idées, etc. En général, nous leur confions notre téléphone et l’application maps.me et ils s’empressent de mettre des petits points sur notre carte ce qui trace tout seul notre itinéraire !

Voici notre carte maps.me avec tous ses petites points !

Nous nous aidons aussi beaucoup des blogs. Nous aimons beaucoup lire les histoires d’autres personnes ayant voyagé dans les mêmes pays que nous pour savoir comment ils sont allés à tel endroit, combien cela leur a coûté, est-ce que ça leur a plu, etc… Et puis, plus simplement, nous nous renseignons aussi auprès des locaux ou de l’office de tourisme. Les habitants d’une ville adorent parler de ce qu’ils aiment dans leur lieu de vie et souvent, il ne s’agit pas forcément des endroits les plus touristiques ! (demandez à un parisien de vous dire ce qu’il préfère à Paris, il ne vous citera sûrement pas la tour Eiffel…). Du coup, nous prévoyons nos prochaines aventures assez naturellement, sans vraiment y penser !

Est-ce que l’on prévoit en avance nos étapes ?

En revanche, cette forme d’organisation implique que nous ne prévoyions quasiment jamais de choses trop en avance ! Si nous savons ce que nous allons faire 3 jours plus tard, c’est beaucoup ! En général, nous débarquons quelque part parce qu’il s’agit de la prochaine ville sur la route, et nous nous renseignons directement sur place sur ce que nous allons y faire, restant souvent plus que prévu !

Cela a ses avantages notamment car nous sommes du coup très flexibles ! Ainsi, nous pouvons nous permettre d’attendre que le temps soit beau pour faire quelque chose par exemple au lieu que la journée soit « gâchée » parce qu’il a fait moche et que nous n’avons pas pu faire LA balade que nous voulions faire et qu’il faut que nous partions car nous n’avons plus le temps !

Journée de pluie = journée réparation couture !

Les inconvénients sont toutefois que l’on a bien du mal à pouvoir dire quand nous serons à tel ou tel endroit (si nous n’y sommes pas attendus) ce qui peut compliquer la tache quand il s’agit de réserver un billet d’avion par exemple… Mais au final, ça ne nous paraît pas bien grave, en fait !

Comment fais-t-on pour trouver nos hébergements ?

Comme nous savons peu en avance quand nous allons être à tel endroit, nous ne réservons quasiment jamais d’hébergement, ou alors de la veille au lendemain. C’est pour cette raison, entre autre, que nous avons assez peu utilisé Couchsurfing (qui a, par ailleurs, très peu fonctionné) ou encore Airbnb qui impliquent d’envoyer une demande, attendre une réponse et pouvoir arriver à une heure précise chez nos hôtes. Pour les grosses villes où il y a du choix (justement trop), nous réservons simplement une nuit ou deux via Booking.com la veille dans une auberge de jeunesse, quitte à étendre notre séjour jour après jour en allant prévenir la réception. Pour les petites villes où le choix est plus limité et où de nombreuses chambres d’hôtes ne sont pas sur internet, nous allons simplement frapper à chaque porte pour demander disponibilité et prix ! Et quand le temps est pas trop mauvais et les prix trop chers, c’est camping !

Auberge de jeunesse – Puerto Rio Tranquilo

Est-ce qu’il nous arrive d’en avoir ras-le-bol et besoin de confort ?

Ras-le-bol du voyage, non pas vraiment ! Des petits coups de mou peuvent arriver (notamment pendant Noël ou les fêtes d’anniversaire…), mais rien qui ne nous rendent vraiment malheureux ! Nous avons conscience de vivre quelque chose d’exceptionnel, mais aussi que ce voyage a une limite temporelle et que nous serons sûrement bien vite rentrés pour pouvoir de nouveau profiter de notre famille et de nos amis !

En revanche, il nous arrive d’avoir besoin d’un peu plus de confort et de commencer à en avoir marre après 2 semaines sous la tente à avoir froid. Ou après 2 semaines sans chocolat ! Dans ces cas-là, nous ne nous privons pas pour améliorer un peu plus notre quotidien et nous reposer : prendre une chambre individuelle plutôt qu’un dortoir, s’offrir un bon repas ou une journée peu active à regarder des films, etc. Ce qui est génial, c’est que ces « petits cadeaux » ont une valeur complètement exceptionnelle pour nous et nous en profitons d’autant plus fort !

Ouaip, parfois il faut se faire plaisir….

Est-ce que ce n’est pas pénible de toujours avoir à refaire son sac ?

Pas vraiment, mais je pense qu’il y a 2 raisons principales à cela ! La première est que nous n’avons franchement pas grand-chose ! On vous présentait notre liste de matos ici : on ne peut pas dire qu’avoir 2 t-shirts et 3 paires de chaussettes à replier soit la fin du monde… De plus, nous avons tout empaqueté dans des sachets en plastiques transparents. Cela permet de compartimenter notre sac et de pouvoir le défaire et le refaire entièrement en 30 secondes sans avoir à tout replier à chaque fois ! De plus, lorsque chaque chose a sa place, cela devient complètement automatique d’avoir à ranger ses affaires presque tous les matins.

Je pensais au début que nous pourrions en avoir marre de replier les affaires de camping : tente, duvet, matelas. Mais de la même façon, ces gestes sont devenus tellement automatiques que nous n’y songeons même pas et que nous pouvons être fin prêts à repartir en 15 minutes. Et puis, lorsque l’on compare avec les gestes du quotidien que nous avions à faire en France (le ménage, la lessive d’un nombre de vêtement beaucoup plus conséquent, le même chemin pour prendre toujours le même bus/métro), cela ne nous semble pas si grave !

Et de changer d’endroits tous les jours ?

Cette question est un peu la suite de la précédente puisque à partir du moment où on a un sac très simpliste, le refaire et le défaire pour changer d’endroit n’est pas si pénible que ça !

De plus, comme nous voyageons lentement, nous restons souvent bien plus longtemps à un endroit que ce que la moyenne des gens font et nous ne repartons que lorsque nous sommes prêts à repartir et à découvrir quelque chose de nouveau !

Salar d’Uyuni – Bolivie

Enfin, nous avons aussi acquis une nouvelle aptitude : celle de pouvoir se sentir relativement « chez soi » un peu partout et très très vite ! Même lorsque nous sommes chez des locaux (volontariats, couchsurfing), nous n’éprouvons plus du tout la gêne habituelle lorsque l’on arrive quelque part de ne pas oser regarder dans les placards pour trouver les couverts ou de ne pas utiliser le four, etc. Nous prenons très vite nos habitudes, ce qui nous donne l’impression que nous connaissons un endroit depuis des mois alors que cela ne fait que quelques heures.

♦ Comment lavons-nous nos vêtements ?

Avec 3 t-shirts chacun et 1 pantalon, les lessives sont un moment récurent de notre quotidien ! Au début, nous pensions aller tout simplement au lavomatique assez souvent sauf que ce n’est pas vraiment pratique de faire coïncider le moment où tous nos vêtements sont sales (et que cela vaille le coup de payer une machine) et celui où nous sommes dans un endroit avec un lavomatique ! Du coup, 99% du temps, nous lavons tout à la main avec un morceau de savon sous la douche ou au lavabo (nous avons rencontré 3 machines à laver en 7 mois).

Moment de lessive – Puerto Montt

Dès que nous sommes dans un endroit plus de 2 jours, nous en profitons pour laver le moindre vêtement sale, histoire de toujours avoir quelque chose de propre à porter et nous faisons sécher nos vêtements tant bien que mal en les accrochant un peu partout ! D’ailleurs, nous ne sommes parti qu’avec des matières qui sèchent très vite (bon sauf mon pull en alpaga qui met 3 jours à sécher – sans exagérer). Rustique, mais efficace 😉

Comment ça se passe pour manger ?

Cela va peut-être vous décevoir mais comme nous essayons toujours de manger au moins cher, nous ne pouvons pas dire que nous avons goûté à tous les plats locaux et typiques des pays que nous traversons !

En Colombie, Équateur, Pérou et Bolivie, nous avons exclusivement mangé dans les petites cafétérias qui proposent des menus à 2-3€ composés généralement d’une soupe et d’un plat de poulet ou poisson et riz et d’une boisson. Pour le coup, il s’agit bien de cuisine typique et locale car c’est dans ce genre de cafétéria que les locaux se font leur repas de midi pendant leur journée de travail.

En revanche, au Chili, en Argentine ou désormais en Nouvelle-Zélande, nous avons complètement laissé tomber les restaurants, hors de notre budget et nous faisons la cuisine quasiment tout le temps. Cela implique de trouver des hébergements avec une cuisine disponible, notre principale critère de choix 😉 Nous cuisinons quasi-totalement végétarien, par affaire de conviction certes, mais aussi car c’est ce qui coûte le moins cher ! Et il faut dire aussi que la viande vendue ne nous donne pas toujours envie…

Salade lyonnaise fait maison !

Et pour boire de l’eau dans les pays où elle n’est pas potable ?

Dans quasiment toute l’Amérique du Sud, l’eau du robinet n’est pas potable. La solution serait donc d’acheter des bouteilles d’eau tout le temps sauf que cela a un coût important et ne parlons même pas du bilan écologique à la fin ! Nous utilisons donc un filtre mécanique  (marque Sawyer) et nous remplissons des bouteilles d’eau avec l’eau du robinet filtré. Nous changeons simplement de temps en temps de bouteille pour l’hygiène. Nous n’avons eu aucune problème avec ce filtre jusqu’à maintenant !

Gourde et filtre Sawyer

Pour les randonnées, nous utilisons plus facilement les pastilles Micropurs pour purifier l’eau, plus rapide (mais à ne pas utiliser à long terme).

Est-ce que nous avons grossi/maigri ?

Nous avions un peu maigri au début de notre voyage (3-4 kg chacun) car comme nous vous le disions ici, nous nous contentions d’un seul menu dans les cafétérias (ce qui était largement suffisant) et nous passions nos journées à marcher, randonner, bouger ! Depuis, nous avons pas mal repris car au Chili nous nous sommes enfilés des immenses plâtrés de pâtes peu chères mais nourrissantes, et comme il a fait plus froid nous sommes peut-être restés un peu plus au chaud !

Est-ce que l’on compte travailler ?

Nous ne comptons pas faire de travail à proprement parler (c’est-à-dire contre un salaire). Nous avons calibré notre budget pour que nous puissions tenir 1 an et demi sans avoir à travailler quitte à ce que nous devions vivre de peu. La première raison est que nous n’avons pas les visas nécessaires. Par exemple, en Nouvelle-Zélande, Australie, Argentine, au Chili, etc il est possible d’obtenir un visa particulier pour 1 an nous autorisant à travailler, mais il faut en faire la demande en avance et remplir un certain nombre de conditions. Comme nous ne souhaitions pas rester aussi longtemps dans un pays pendant notre voyage, nous ne nous sommes pas lancés dans cette voie.

Volontariat dans la forêt en Argentine, on vous en parle bientôt !

La seconde raison est que nous n’avons pas envie de « perdre » du temps à chercher un travail puis à passer 1 mois quelques part à une tâche peu gratifiante (même si, bien sûr, il est aussi possible de trouver un travail intéressant !). A la place, nous avons préféré nous laisser la liberté de réaliser des volontariats ce qui nous permet sur des périodes plus courtes (souvent 2 semaines à 1 mois), de travailler quelques heures (souvent c’est au maximum 5h par jour) contre hébergement et repas, sans échange d’argent. Ce principe nous plaît beaucoup plus, car il nous permet de nous intégrer au sein d’une famille de locaux, de partager leur quotidien mais aussi bien souvent d’apprendre de nouvelles compétences (construction, jardinage, etc) et nous laisse aussi du temps libre pour visiter, par exemple. De plus, il nous laisse complètement libre de partir au bout de 24h si nous nous rendons compte que nous sommes mal tombé ! Ce travail ne nous fait pas gagner d’argent mais nous permet de ne pas en dépenser pendant quelques temps et donc d’en garder pour la suite !

Comment gère-t-on notre budget ?

C’est très simple : nous avons pris notre budget total (combien nous pouvons investir dans ce voyage) et nous l’avons divisé par le nombre de jour total de notre voyage (en gros car évidemment, nous n’avons pas la date exacte de notre retour) ce qui nous donne un budget journalier de 45€ pour deux tout compris (même les avions). En pratique, nous notons toutes nos dépenses grâce à l’application Tricount (ce n’est pas la plus adaptée pour cela, mais c’est ce qui nous paraissait le plus simple ;)) et nous faisons nos comptes de temps en temps pour voir si nous dépassons ou non ce budget journalier en moyenne. Pour toutes les dépenses « vitales » (hébergement et repas), nous avons en pratique un peu moins de 45€ par jour puisqu’il faut que toutes les autres dépenses (transport, visites, etc) puissent aussi rentrer dedans, mais cela nous donne une bonne idée de ce que nous pouvons nous permettre ! Pour le moment, nous le tenons sans trop de soucis 😉

Pour les futurs voyageurs : si vous vous demander quel budget il vous faudrait (bien que nous avons aussi rencontré des gens qui voyageaient très bien sans argent du tout, donc tout ce fait !), avec 45 € par jour, nous sommes plutôt dans la moyenne basse des budgets pour un tour du monde. Nous ne nous privons pas vraiment (en tout cas, pas pour les choses importantes) mais nous devons quand même être très raisonnables et avoir l’œil sur notre porte-monnaie au quotidien. Avec un peu plus, 60 € par exemple, vous serez large 😉

Comment gère-t-on les désaccords entre nous ?

Nous en avons la chance d’en avoir finalement assez peu ! En général, nous avons soit plus ou moins envie des mêmes choses à peu près au même moment (visites, repas, repos, etc), soit nous parvenons à trouver un compromis qui nous convient bien. Il faut dire que ce n’est pas comme si nous ayons à prendre des décisions vraiment difficiles ! Pour certaines choses, nous avons également opté pour un « budget séparé ». Par exemple, il s’est avéré que j’avais beaaaaucoup plus besoin de petits plaisirs sucrés que Clément (chocolat, gâteaux, un bon café de temps en temps…), mais que Clément était aussi plus féru de visites archéologiques que moi (j’en ai loupé 1 ou 2 au Pérou et en Bolivie). Dans ces cas-là, pour ne pas déclencher de sentiment d’injustice ou de frustration d’un côté comme de l’autre, nous sortons ces dépenses de notre compte commun pour les payer séparément.

Je pense aussi que nous nous connaissons bien, nous avions déjà l’habitude de voyager ensemble avant de partir et nous avons aussi beaucoup discuté de ce que nous attendions de ce voyage. Autant d’échanges importants qui permettent de ne pas se réveiller un beau matin en se rendant compte qu’on n’ a absolument pas envie de faire les mêmes choses !

Est-ce que nous avions bien prévu notre équipement ?

Avant de partir, nous vous avions présenté le contenu de nos sacs et à quel point nous avions pris le temps de le préparer avec soin pour partir le plus léger possible (entre 12 et 13 kg chacun) et avec l’équipement le plus adapté possible. Au final, nous sommes très contents d’avoir été aussi pointilleux dans cette préparation car 1 – rien ne nous a manqué (enfin, on a juste acheté des petits gants et 1 casquette pour Clément qu’il avait justement prévu d’acheter comme souvenir), 2 – rien n’a été inutile (signe que l’on a réduit le superflu à son minimum !), 3 – nous avons confiance dans notre équipement pour tous les types de situation (grand chaud, grand froid, pluie, etc.) et ça, c’est quand même très confortable !

Levé de soleil au Fitz Roy – Argentine

♦ Quel forfait téléphonique avons-nous ?

Nous avons un forfait Free à 2 € qui nous permet d’avoir un numéro pour recevoir les codes de confirmation internet ou pour pouvoir appeler en cas d’urgence. Sinon, nous n’utilisons notre téléphone que grâce au wifi que l’on trouve relativement facilement un peu partout (auberges, parfois dans la rue ou les magasins, dans les bibliothèques, etc) avec les applications Whatsapp ou enore Messenger.

Est-ce que nous avons eu des problèmes ?

En 7 mois de voyage, nous n’avons eu aucun problème réellement notable ! Nous nous sommes fait volés un de nos vieux téléphones (nous en avions embarqué plusieurs rangés dans nos sacs pour justement prévoir le cas des téléphones cassés/volés/perdus), mais c’était aussi un peu notre faute puisque nous l’avions laissé sur une table près d’une fenêtre ouverte pendant la nuit… et, finalement, c’est le genre de choses qui arrivent aussi en France ! Nous avons été malade 2 fois (intoxication alimentaire), mais de même, rien de vraiment grave ou d’inattendue pendant un voyage ! Nous avons rencontrés énormément de locaux nous mettant en garde contre leur propre pays, nous conseillant de mettre nos sacs devant nous plutôt que derrière et de garder un œil sur nos affaires. Nous avons écouté leur conseils et adopté une attitude prudente de base (par exemple : on ne sors pas la nuit dans un quartier peu fréquenté d’une grosse ville !) et tout s’est bien passé pour le moment ! (Touchons du bois !).

Qu’est ce qui nous agace le plus ?

Les endroits pas propres ! Les lits et les toilettes d’auberge ou d’hôtel sales, ça c’est le plus pénible et ça arrive assez fréquemment !

Sinon, on s’habitue plutôt bien aux douches froides après 2 mois 😉

Tentative de repos à l’aéroport !

Qu’est-ce que nous apprécions le plus ?

Oulala difficile de dire ! Il y a tellement de choses ! Nous apprécions notre quotidien en général justement ! Nous nous disons presque chaque jour que nous avons une chance incroyable d’être là et de faire ce que nous faisons, de voir ce que nous voyons, de vivre ce que nous vivons ! Je crois que le plus fou est quand il nous arrive des choses incroyables et qui n’étaient pas prévues à la base, qui sont justes un autre coup de chance de l’univers (comme d’avoir du poivre !).

Lama calinable – Chili

Et puis aussi sûrement le fait d’avoir du temps pour réfléchir, lire, apprendre tout un tas de choses qui nous font progresser personnellement très rapidement !

Qu’est ce qui nous manque de la France ?

En ce moment, à part famille et amis, beaucoup moins de choses qu’au début 😉 C’était surtout pas mal de petits plaisirs gustatifs qui nous manquaient au début. Pour n’en citer que quelques-uns : pain au chocolat, la vraie baguette, fromage, bière, certains plats… des trucs bien de chez nous ! Aujourd’hui, comme nous cuisinions beaucoup plus, nous achetons aussi plus ce qui nous fait plaisir et qui réponds à nos envies sur le moment !

Le chocolat !!

Des regrets ?

Aucun 😉

Un conseil pour des futurs voyageurs ?

Le poids du sac est primordial !! Vous allez devoir l’enlever et le mettre parfois 20 fois par jour donc de 1) pour la bonne santé de votre dos, de 2) pour votre agacement personnel, partez le plus léger possible !! Le poids du sac définit complètement la forme que va prendre votre voyage et vous serez certainement plus libre avec moins de choses !

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Bonne route !

8 réponses sur “Tour du monde – au quotidien !”

  1. Coucouuu ! Bon j’ai encore pris un sacré retard donc je vais tenter de lire quelques articles prochainement ^^ » J’ai choisi de lire celui-là aujourd’hui car c’est super intéressant, je trouve, d’en savoir plus sur votre quotidien concret ! Moi j’ai une question très glamour… comment tu fais quand tu as tes règles ? Tu as emporté des protections hygiéniques à l’avance ou tu en trouves facilement ? Et pour en changer, c’est pas trop chiant ? Perso je déteste avoir mes règles en voyage alors en tour du monde, je n’imagine pas trop 😀

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    1. Ahaha question très intéressante, c’est vrai que je n’ai pas pensé à en parler ! Eh bien je t’avoue que je me suis sentie bête de ne pas y avoir pensé plus tôt : toutes les femmes du monde ont aussi leurs règles, du coup, tu trouves tout ce qu’il te faut partout ! Même dans la plus petite épicerie, je n’ai jamais eu de mal à trouver ce dont j’avais besoin ^^ Je n’ai pas eu de soucis jusqu’à maintenant pour en changer car on est quand même assez souvent dans des auberges de jeunesse, et on évite si possible de prévoir un trek ou une étape compliquée (genre un long trajet en bus) où on aura pas accès à une salle de bain dans ces moments-là 🙂

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      1. Haha oui c’est vrai que toutes les femmes ont leurs règles mais je n’ai aucune idée de l’accès aux protections hygiéniques selon les pays ! C’est tellement un tabou dans certaines sociétés que je me posais la question… Mais du coup merci de m’éclairer sur ton expérience 🙂

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  2. De voir toutes vos photos et de lire votre aventure nous rend vraiment impatient d’y être 🙂 La photo avec le lama, trop top, Chloé va avoir envie de lui faire un câlin. Une sacrée organisation un TDM ^^

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  3. Super article Marie
    Merci pour tous ces détails, tes réflexions et le recul avec lequel tu écris. ça rappel des souvenir de voyage passé, et ça me semble très juste dans l’ensemble.
    Te lire nous donne vraiment envie de (re)partir, et en plus ça aide pas mal pour préparer notre tour du monde !

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