Nouvelle-Zélande – Trouver, acheter et aménager un van !

Comme beaucoup d’autres voyageurs avant nous en Nouvelle-Zélande, nous avons choisi de tenter l’aventure en van ! Il faut dire que cela ressemble presque à une institution : nous avons été surpris du nombre de personnes voyageant de cette façon mais également du nombre d’installations prévues (parkings gratuits, application de géolocalisation avec toutes les infos nous concernant, etc). Nous vous racontons ici notre expérience concernant la recherche de notre van, son achat et son aménagement ! Cela ne sert certainement à rien de vous faire une liste des avantages et inconvénients de voyager ainsi, de même qu’une liste détaillée des points à vérifier, etc, d’autres l’ont fait avant nous et on vous mettra d’ailleurs quelques liens ! Ne vous attendez donc pas à un contenu exhaustif d’une recherche de van, il s’agit simplement de vous raconter comment cela s’est passé pour nous.

Nous sommes partis le 15 septembre 2018 pour un voyage d’un an et demi en Amérique du Sud, Océanie et Asie du Sud Est ! Voici notre récit en Nouvelle-Zélande. Pour lire le début des aventures, c’est ici.

◊ Etape 1 : définir ses critères !

Avant de commencer notre recherche, nous avons beaucoup réfléchi à quel type de véhicule nous cherchions. Premièrement, n’étant dans le pays que pour 3 mois, il nous fallait un van déjà aménagé, déjà self-contained, presque prêt à partir. Impossible pour nous de retaper entièrement un véhicule pour le rendre habitable !

Petit ou grand modèle ? On vous laisse deviner lequel est le nôtre 😉

Ensuite, notre contrainte principale était que nous débarquions en automne et que nous allions connaître l’hiver dans le pays (d’avril à juillet 2019). Quand on s’engage à vivre dans une boîte en métal lorsqu’il fait -10° et ce, pendant 3 mois, il faut réfléchir à ce qui est important pour éviter de se gâcher le voyage à ce qu’il en devienne trop inconfortable. Ainsi, nous cherchions bel et bien un van dans lequel on peut dormir, cuisiner et vivre et non une voiture améliorée (exit les Toyota Estima par exemple, gros break qui nous paraissaient trop petits et galères !).

Pouvoir cuisiner à l’intérieur, c’est le luxe !

Nous savions par exemple que nous allions sûrement être confrontés à des grosses journées de mauvais temps, où on ne peut pas faire grand-chose que rester sous la couette à regarder des films ou encore que le soleil allait se coucher tôt (en ce moment, il fait nuit à 17h30 !) et que nous passerions sûrement beaucoup de temps à l’intérieur. On ne parle ainsi pas du tout de la même expérience que lorsque l’on part en été, où on peut faire des barbecues dehors et se balader jusqu’à 21h !

Du coup, certains critères nous paraissaient indispensables :

-La possibilité de pouvoir cuisiner à l’intérieur et d’éviter de serrer les dents sous la pluie et le vent le temps de faire cuire 4 pâtes (et du coup, d’avoir envie de cuisiner des bons petits plats !)

-Une seconde batterie et un power-inverter (qui permet de brancher des appareils électroniques comme un ordinateur) pour passer des soirées sereines sans avoir peur de ne pas pouvoir redémarrer le lendemain matin

A gauche : 2 batteries supplémentaires, à droite : le power-inverter

La seconde était bien sûr notre budget : nous ne comptions pas investir toutes nos économies dedans. Même si nous allions le revendre après, nous savions qu’il allait être sûrement plus compliqué de le revendre en hiver où il y a beaucoup moins d’acheteurs. Il nous fallait donc si possible un van plutôt bon marché au début pour ne pas trop y perdre en le revendant quelques mois plus tard (on « perd » forcément un peu d’argent – puisqu’on l’a utilisé – mais si possible, pas la moitié de ce qu’il vaut !).

Enfin, nous en parlons en dernier mais en fait il s’agissait plutôt de notre premier filtre lorsque nous visitions un véhicule, c’est l’aspect mécanique ! Avec seulement 3 mois devant nous, nous ne voulions pas risquer d’acheter quelques chose qui allait nous claquer entre les doigts ou nous coûter finalement très cher. De base, nous avons donc filtré toutes les annonces de vans trop vieux (c’est-à-dire datant d’avant 2000) ou avec trop de kilomètres (si possible moins de 250 000 km). Et on peut dire que beaucoup d’annonces partent déjà aux oubliettes après cela ! Il faudra ensuite bien sûr vérifier (liste non exhaustive) : les points de rouille, l’état d’usure des pneus, l’état du moteur, de l’huile, du liquide de refroidissement, l’état des freins, des amortisseurs, etc. On vous en reparle plus bas.

♦ Qu’est ce qu’un van self-contained ?

Self-contained signifie que vous pouvez être autonome avec votre van, donc que vous avez ce qu’il faut en terme de toilettes, de poubelles et de récupération de l’eau usée. En gros, que vous pouvez débarquer quelques part et repartir le lendemain sans laisser de trace et sans utiliser quoi que ce soit en dehors de votre véhicule.

Si vous vous demandez à quoi ressemble les toilettes : il s’agit d’un gros bloc de plastique gris avec une cuvette, une petite cuve avec de l’eau propre et une qui récupère l’eau sale ! En pratique, peu de monde semble s’en servir pour de vrai… en ce qui nous concerne, nous avons toujours trouvé une meilleure solution !

De bien belles toilettes…

L’intérêt du self-contained est que rien ne vous retient de camper n’importe où (sur les emplacements prévus) et du coup, parfois dans des endroits très sauvages ! Sans cela, les endroits pour s’installer sont beaucoup plus limités et il est aussi plus difficile d’en trouver des gratuits (et oui, car du coup, vous n’avez le droit de vous mettre que sur des zones avec des toilettes, par exemple, donc de l’entretien !).

Etape 2 : Où chercher ?

Nous avons cherché sur les sites suivants :

-Facebook : sur le marketplace ou encore sur les groupes comme « Français en Nouvelle-Zélande » où il y a une rubrique spéciale pour les achats et ventes. Pour nous, il s’agit de loin de la solution la plus efficace ! Les gens répondent rapidement, les annonces sont généralement très complètes (tout le monde aillant la même annonce, tout le monde se copie pour en faire une belle…), etc. La plupart des annonces que nous avons regardées provenaient de français. Cela a ses avantages (discussion plus facile, virement sur un compte français en cas d’achat, etc) et ses inconvénients présumés (on a entendu dire que les français mettent généralement des prix élevés, voire plus chers que ce qu’ils ont payé leur van à la base pour se faire un peu d’argent…)

-Trademe : il s’agit du « leboncoin » néozélandais où on trouve de tout ! Nous l’avons un peu utilisé mais nous avons trouvé cela un peu moins pratique que Facebook. Nous ne comprenions pas toujours où étaient localisés les véhicules (à Auckland ? Christchurch ?) et les annonces n’étaient pas toujours aussi complètes que sur Facebook. L’avantage, en revanche, est qu’on y trouve surtout des étrangers (kiwis mais aussi beaucoup d’allemands) et que les prix sont souvent plus bas que ceux des annonces Facebook !

Nous sommes également allé faire un tour chez un petit concessionnaire… qui nous a assez vite refroidi puisque l’on a très vite compris qu’il achetait à des voyageurs pressés des vans à vil prix, qu’il revendait ensuite à des prix dingues. Il nous a proposé des vans non aménagés pour 10 000 $ quand le marché entre particulier de van en bon état tout prêts à partir tournent plutôt autour de 7500 $.

Enfin, il est également possible de vous rendre au « carfair » qui se tiennent les samedi et dimanche à Auckland. Nous n’avons pas eu besoin d’y aller mais en gros, il s’agirait d’une sorte de grand marché où des particuliers comme des professionnels peuvent venir vendre leur véhicule. Nous avons toutefois eu des échos comme quoi l’ambiance n’était pas forcément top et que des professionnels viennent surtout pour racler le plus de van possible le moins cher possible… Espérons que nous n’aurons pas à en passer par là pour la revente du notre !

Etape 3 : les visites

Comme nous l’écrivions plus haut, nous avons visité en tout une quinzaine de van sur 2 semaines, ce qui est plutôt une moyenne haute d’après les autres voyageurs que nous avons rencontrés. Nous avons failli nous décider au bout d’une semaine pour l’achat du 5 ou 6ème van que nous aillons vu, pas forcément ultra convaincus mais pensant qu’il s’agissait du mieux que nous aillons trouvé. Nous en étions vraiment à deux doigts et puis, un dernier passage par les annonces Facebook nous a fait nous rendre compte que nous pouvions peut-être trouver meilleur état et mieux aménagé pour moins cher… ce qui nous a lancé dans un nouveau tour de visite ! Donc premier conseil que l’on peut vous donner : sauf si vous tombez sur le van de vos rêves très vite, n’hésitez pas à comparer, voir plusieurs vans, continuer de regarder les annonces etc. Il est très important d’avoir des points de comparaison, ce qui n’est pas évident lorsque l’on n’a jamais fait ce genre d’achat !

Comment se passe une visite ?

  1. La mécanique

Nous ne nous y connaissions pas forcément des tonnes en mécanique avant de nous lancer dans l’achat de ce van (Clément avait les bases). Mais nous avons trouvé très facilement sur internet des petites « check-list » détaillant l’ensemble des points à vérifier lorsque l’on veut acheter un véhicule. Nous nous sommes basés sur celle-ci et au fur et à mesure que nous voyions défiler des véhicules, nous commencions à accumuler une petite expérience qui nous permettait de voir assez vite ce qui n’allait ou n’allait pas !

Second conseil donc : ne partez pas à une visite de van les mains dans les poches ! Si vous n’y connaissez rien, il est toujours temps d’apprendre ! Dans tout les cas demandez un check mécanique dans un des multiples centre de contrôle, cela coute entre 50 et 100$ et vous donne un aperçu exhaustif de tout ce qui ne va pas sur le van, jusqu’aux moindres petits détails.

Changement des pneus ! 99% des vans que nous avons vu en Nouvelle-Zélande ont des pneus usés jusqu’à la jante. Quand on voit l’état des routes au sud on se dit pourtant que c’est du simple bon sens d’avoir des pneus a minima correct !

Nous avons rejeté beaucoup de van car ils faisaient très peur mécaniquement : des freins inexistants, des liquides de refroidissement pourris de rouilles, des joints de culasses suintant l’huile, des amortisseurs en fin de vie, des jeu de 30° dans la direction, un moteur qui fume comme un barbecue, etc.

La plupart des vans qui se vendent entre voyageurs sont dans un état lamentable, usés par une vie professionnelle bien remplie avant d’être revendus à des successions de voyageurs qui, restant souvent quelques mois et n’ayant que peu de budget, ne font quasiment aucun entretien (nous avons visité des vans ou les vendeurs ne savaient même pas où était le moteur !). Sans compter les discussions captées sur les free-camps ou les gens trouvaient ça normal de mentir sur les réparations et entretiens des vans (!!!!!!!!). On le répète, faites un check mécanique ! Ces quelques dollars, outre le fait qu’ils vont vous permettre de négocier le prix sur la base d’un vrai constat, peuvent vous sauver la vie. Nous avons entendu des histoires de vans qui prennent feu, et les sorties de routes sont nombreuses sur les routes de montagnes étroites.

Malgré son état mécanique excellent (nous l’avons acheté à un apprenti mécano), nous avions un doute sur notre Mazda Bongo avant de l’acheter, une fuite d’huile qui pouvait soit n’être pas grand-chose (une durite mal ficelée), soit plus embêtant (un joint de carter en fin de vie). Du coup, nous sommes passés à un garage le jour même avec le vendeur et avons demandé une vérification mécanique. Autant vous dire qu’on avait bien envie que celui-ci soit le bon et que nous étions très impatients d’entendre des bonnes nouvelles ! Ce fut le cas, et la fuite fut réparée avec un simple clip à peu de frais.

  1. L’intérieur

Et puis ensuite, nous jetions un œil à l’intérieur bien sûr :  comment est-ce aménagé, comment le lit se déplie, est-ce que c’est globalement propre (on ne parle pas de poussière mais de l’état des meubles, des tissus, etc, des choses qu’on ne peut pas trop changer !) et qu’est ce qu’il nous faudrait ajouter (y a-t-il déjà une seconde batterie ? une gazinière ? etc). Il ne faut pas hésiter à poser toutes les questions possibles, à chercher à s’imaginer à l’intérieur ainsi qu’à faire le compte de ce qu’il faudrait modifier (et donc des frais qui viendraient s’ajouter) pour qu’il soit prêt à partir.

Notre van à l’achat

  1. Test de conduite

Et bien sûr, on ne manque jamais de faire un vrai test de conduite pour voir de quoi ça a l’air lorsque l’on est derrière le volant ! On teste le moteur, les freins, la direction assistée, etc.

Notre Mazda Bongo

Nous sommes vraiment super contents de notre Mazda Bongo car il correspond vraiment tous nos critères réunis ! Sa fiche technique est acceptable (2003, 210 000 km). Mécaniquement, une fois cette histoire de fuite d’huile réglée, il n’y avait rien à redire. Il a l’avantage complètement fou d’avoir 3 batteries secondaires (nous en avons d’ailleurs revendu une qui nous était inutile) et un power inverter, et l’aménagement intérieur nous semblait pratique, propre, tout en nous laissant un peu de boulot pour le personnaliser !

Tadaaaa !

Etape 4 : l’achat

Une fois que nous avons trouvé notre bolide, l’achat est un jeu d’enfant ! L’achetant à un français, nous avons pu directement lui faire un virement en euros sur son compte. Ensuite, il suffit simplement de changer le nom du propriétaire du véhicule. Pour cela, on se rend dans un bureau de poste, on demande le formulaire pour indiquer un changement de propriétaire, on le remplit en 30 secondes, on paye 10 $, et c’est finit !

Au boulot !

Etape 5 : la préparation

Une fois les clés de notre van officiellement dans notre poche, nous avons passé 4-5 jours à le préparer ! Prendre une assurance, changer les pneus (chaque virage que nous avons fait sur une route de montagne usée sous un torrent de pluie nous a confirmé que c’était le bon choix), pour les choses très importantes, et puis changer un peu l’aménagement intérieur !

Quand on dit travailler jour et nuit, on ne plaisante pas… 2h du matin, une tasse de thé, de la musique, c’est parti !

L’isolation

Comme écris plus haut, nous préparant à passer un bout de l’hiver dans le pays, il nous semblait indispensable d’isoler notre van pour pouvoir être le plus à l’aise possible pendant les longues nuits froides de l’hiver. Pour cela, c’est très simple : nous avons enlevé le petit revêtement qui recouvrait le toit de notre van (et que l’on trouve dans toutes les voitures) et nous avons collé de l’isolant partout (enfin sur toutes les parois en métal accessibles, mais principalement le toit).

Le toit du van une fois son revêtement enlevé

Nous avons fait le choix du polystyrène, solution que nous pensions la plus économique, et nous avons passé 3 jours à mesurer, découper, coller et mettre des boules de polystyrène un peu partout ! Avec du recul, ce n’était pas la meilleure solution : au final, il nous a fallut bien plus de polystyrène que prévu et le coût total se rapproche fortement de ce que nous aurions payé avec un rouleau de laine de roche, par exemple, et surtout, c’était juste horrible de voir toutes les boules de polystyrène qui s’envolaient et se perdaient dans la nature… Nous avons essayé de limiter les dégâts au maximum en passant le balai le plus souvent possible sur l’allée de garage où nous travaillons, en évitant de trop l’exposer au vent etc, mais nous n’avons pas pu tout éviter.

C’est un peu un de nos soucis en voyage : nous sommes malheureusement obligés de rogner sur certaines de nos convictions écologiques parce que financièrement, on ne peut pas les tenir, mais en même temps, on se demande, à quoi bon ? On se rends bien compte de l’impact que l’on a simplement pour notre confort et notre plaisir…

Nous avons également pu mettre un peu de mousse récupérée

Ensuite, nous avons fouillé les magasins de secondes-main pour trouver un joli drap qui nous a permis de recouvrir notre isolation ! Nous avons donc littéralement tapissé notre tissus un peu partout pour avoir un toit propre !

Les dernières finitions de la tapisserie…

Au final, est-ce que notre isolation marche ?

Oui, complètement ! Au début, on s’est quand même posé la question si ce que l’on avait fait était efficace, mais on peut dire que l’on ressent une vraie différence entre l’intérieur de notre van et la partie avant où il y a le volant, qui n’est pas isolée et qui est séparée par un rideau. Aussi, nous avons rencontré 2 français qui, sur notre conseil, ont également isolé leur van, et ayant dormi avant et après dedans, ils ont pu nous confirmer qu’il y avait une vraie différence. Au final, nous avons dormi toutes les nuits avec les fenêtres légèrement ouvertes (pour la ventilation), sans jamais vraiment souffrir du froid même lorsqu’il a givré à l’intérieur du van (il faut dire aussi que l’on a plusieurs couettes à empiler !) et nous avons pu passer des soirées assez confortables installés chez nous, sous un plaid dans le pire des cas !

L’aménagement

Meubles

Pendant que je collais du polystyrène partout, Clément s’est lancé à fabriquer quelques rangements supplémentaires !

Nous avons ainsi ajouté :

  • une grande étagère au dessus du coin cuisine, qui offre des rangements supplémentaires pour nos casseroles, poêles, ainsi qu’un rack à épice (très important !), et récupère également les projections de la cuisine (comme ça, on n’abime pas notre isolation !),

  • 2 étagères à l’arrière du van pour ranger des provisions,

Les fameuses étagères sont celles de gauche

  • Une table de chevet, une petite boîte à côté de notre étagère principale surmontée de 2 paniers en métal pour les choses que l’on utilise le plus souvent.

Les 2 paniers sont installés, la table de chevet est en construction !

Equipement

Enfin, nous avons passé des heures à fouiller magasins de bricolage, magasins de choses diverses et surtout boutiques d’occasion pour trouver tout un tas d’objet qui nous manquaient : gazinière à 2 feux en fonte (il nous semblait indispensable d’avoir un coin cuisine qui fasse envie pour ne pas nous retrouver à manger des pâtes tous les soirs !), luminaires, couettes, assiettes, bols, poêles, couverts, etc.

On n’oublie pas la sécurité !

Nous tenions absolument à ajouter une vraie lampe et nous avons pu voir que cela fait une réelle différence ! Quand les autres personnes que nous croisions passaient la soirée à la lumière de leur lampe frontale ou des petites veilleuses installées dans les voitures, chez nous, c’était Versailles ! Et lorsque la nuit se couche avant 18h, cela est très important pour pouvoir cuisiner, lire, sans plisser les yeux !

Un peu d’électricité…

Tadaaaa !

Nous avons vraiment découvert la magie des boutiques d’occasion (red cross shop, hospice shop, etc.) que l’on trouve absolument partout et à foison et qui permettent : de réutiliser des choses plutôt qu’elles ne partent à la poubelle, nous amuser à chercher des assiettes, des tasses un peu jolies ou drôles et faire des économies. Je me demande encore comment en France j’ai pu acheter des verres neufs, par exemple ! Aussi, nous avons pu nous équiper pour l’hiver pour une poignée de dollars : nous avons trouvé par exemple une grosse veste d’hiver violette pour 4 $ (qui nous fait ressembler à une grosse prune ! Ok, c’est pas super sexy, mais c’est super efficace !) ou encore un gros pull en laine Ralph Lauren (enfin c’est ce qui est écrit dessus !) pour 2 $.

Coussin d’occasion !

Une petite touche année 70 ?

Une fois notre préparation terminée, nous avons finalement dit au revoir à la famille de kiwis qui nous a accueilli pendant ces deux premières semaines en Nouvelle-Zélande et nous a gentiment prêté quelques outils et nous sommes enfin partis sur les routes !

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Bonne route !

5 réponses sur “Nouvelle-Zélande – Trouver, acheter et aménager un van !”

  1. Il y a 10 ans j’achetais un van en Australie et j’aurai voulu être aussi préparé que vous 😅 mais non, j’étais jeune et impatiente. J’en ai acheté un à un électricien, un van de fonction me semblait plus rentable car il n’aurait pas fait 50 fois le tour de l’Australie… Je me trompais encore. Le moteur nous a lâché et j’ai du le revendre au 10eme du prix qu’il m’a coûté ! Mais c’était quand même une bonne expérience et avec le recul j’en rigole ! 😁

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    1. Aie aie aie et oui ce sont des choses qui arrivent ! Heureusement que l’on rigole de ce genre de choses après 🙂 On va refaire la même en Australie, j’espère qu’on aura encore de la chance sur le choix du van ^^

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