L’épisode que nous allons vous raconter aujourd’hui ne fait peut-être pas parti des points touristiques les plus connus de Nouvelle-Zélande, et beaucoup de voyageurs n’iraient certainement pas prendre le temps de s’y arrêter (à part si on est un fan du Seigneur des Anneaux…), devant la quantité d’endroits incroyables qu’il y a à découvrir en Nouvelle-Zélande. Pour notre part, nous nous sommes arrêtés au Lac Mavora pour y rechercher un lieu de tournage du Seigneur des Anneaux (que Clément détaillera dans un article dédié), mais nous y avons trouvé bien plus que cela.
Nous sommes partis le 15 septembre 2018 pour un voyage d’un an et demi en Amérique du Sud, Océanie et Asie du Sud Est ! Voici notre récit en Nouvelle-Zélande. Pour lire le début des aventures, c’est ici.
Nous n’aurions à première vue pas forcément cru qu’aller voir « un simple lac » allait autant nous parler, mais nous y avons appris une chose essentiel : il ne s’agit pas simplement de voir les choses grandioses dont regorge le pays mais aussi, quand on en a la possibilité, de prendre le temps d’apprécier les belles choses simples, souvent fréquentées par les locaux en week-end et qui peuvent avoir leur propre dose d’incroyable.
On pourrait faire la comparaison avec la France : ce n’est pas seulement le Mont Blanc, Paris, la côte d’Azur ou le Mont Saint-Michel qui constituent toute sa beauté ! Les forêts des Ardennes, la chaîne des Puy ou ne serait-ce que la petite église du XIII siècle nichée dans le village derrière chez vous y participent tout autant.
Le Lac Mavora se trouve sur la route entre Queenstown et Te Anau, soit deux des endroits les plus touristiques de toute l’île du sud et pourtant, lorsque nous y sommes arrivés en fin de journée par la très longue gravel road qui permet de se perdre dans les terres, il n’y avait qu’un seul autre van installé sur une des aires de camping au bord du lac, complètement caché entre les arbres, hors de notre vue.
Le lac s’étend tout en longueur, au milieu de petites montagnes boisées et seule sa rive gauche est accessible par la route. De ce côté-ci, il se répand en toutes petites vagues sur une petite plage de fins graviers, vite gagnée par la forêt. De ce que nous avons pu voir, il est ici possible de s’adonner au kayak, à la pêche et à la randonnée ! Un camping géré par le DOC (sorte de ministère des espaces naturels de Nouvelle-Zélande) permet d’y passer la nuit pour 8 $ par personne, à déposer dans une petite boîte à l’entrée.
Nous avons profité des dernières lueurs du jour pour explorer les abords du lac et profiter du calme incroyable de l’endroit. La nuit est vite tombée et nous nous sommes réfugiés à l’intérieur du van installé en lisière de forêt, où nous avons passé la soirée à lire et discuter en écoutant le ronronnement de notre ragoût de mouton en train de mijoter (eh oui, l’hiver néo-zélandais nous donne des envies de nourritures réconfortantes !).
C’est cela aussi que nous trouvons important dans notre voyage (et dans la vie en général) : de simplement prendre le temps de profiter d’un coin de nature tranquille pour ce qu’il est. Ne pas forcément chercher à y faire 36 activités, simplement prendre le temps de l’observer, l’entendre et le sentir.
Nous nous sommes baladé dans la forêt alentour le lendemain matin, rencontrant deux hommes, visiblement du coin, et leurs kayaks, ayant nous-même l’impression d’être un petit peu plus Néo-Zélandais et un petit peu moins touriste dans cet endroit particulier.
Nous n’avons rien de plus à vous raconter sur ce petit passage en particulier, juste qu’il a étrangement compté pour nous, peut-être plus que d’autres endroits plus connus ou plus incroyables !
Si vous voulez être au courant des dernières news/voyages/bêtises, n’hésitez pas à vous inscrire sur notre page Facebook !
Bonne route !
Un article sympa qui démontre qu’on peut être magnifiquement bien au bord d’un lac quel qu’il soit et où qu’il soit!
C’est un merveilleux état d’esprit, continuez bien!
Bises
J’aimeJ’aime