Nouvelle-Zélande – Budget & bilan !

Pour une petite ambiance musicale en plus, c’est par ici !

Tous les articles que nous avons écris sur la Nouvelle-Zélande sont autant de jolies pièces de puzzle disparates que nous allons tenter d’assembler pour vous décrire l’ambiance générale de notre aventure dans ce pays ! A nous lire, vous avez déjà probablement deviné que la Terre des Maoris a probablement été un de nos pays préférés sur l’ensemble de ce voyage ! Même s’il est toujours difficile de faire ce type de classement, il faut bien avouer qu’elle a une place toute particulière dans notre cœur. Nous vous proposons donc ici un petit bilan de notre budget comme nous l’avons fait pour tous les autres pays traversés, mais nous nous laissons la liberté de vous parler également de tout ce que nous n’avons pas eu l’occasion d’aborder jusqu’à maintenant en espérant vous dresser le tableau complet de notre aventure néo-zélandaise !

Péninsule de Banks – Ile du sud

Nous sommes partis le 15 septembre 2018 pour un voyage d’un an et demi en Amérique du Sud, Océanie et Asie du Sud Est ! Voici notre récit en Nouvelle-Zélande. Pour lire le début des aventures, c’est ici.

Nous avons passé 90 jours en Nouvelle-Zélande soit le maximum de jour possible avec un simple visa touristique. Nous n’en avons pas loupé une minute ! Pour commencer, nous avons passé 2 semaines à Auckland en volontariat dans une famille néo-zélandaise le temps de trouver notre van, puis nous avons directement filé vers l’île du sud : nous étions au mois d’avril, l’hiver approchait à grand pas et nous avons choisi de faire les régions les plus froides en premier, avant que l’hiver ne les atteigne ! Nous avons passé près d’un mois et demi sur l’île du sud, puis nous sommes remontés presque 3 semaines sur l’île du nord et nous avons fini par une nouvelle semaine de volontariat à Auckland où nous avons revendu notre van.

Hobbiton – Ile du Nord

◊ Ile du Nord ou Ile du sud ?

Voici une des premières questions que l’on nous a posée ! Et la réponse est assez simple, en tout cas pour nous : l’île du sud !

Mont Sunday – Ile du sud

Attention, on ne dit pas que l’île du nord est moche, loin de là ! Si on pense au parc national du Tongariro, au Coromandel ou à la baie de Wellington, il y a déjà des choses incroyables à voir ! Et lorsque l’on n’a pas encore vu l’île du sud, elle paraît déjà complètement exceptionnelle et magnifique.

Le parc national du Tongariro – Ile du Nord

Mais si l’île du nord est à 9 sur 10… l’île du sud est à 47 sur 10 ! Vraiment, sans exagérer, l’île du sud de la Nouvelle-Zélande fait partie des plus belles choses que nous ayons vues sur ce voyage autour du monde. Beaucoup plus sauvage que sa collègue du nord, elle regroupe des paysages complètement fou chacun dans sa catégorie : de grands lacs turquoises au pied d’immenses chaînes de montagnes blanches, des fjords mythiques, des forêts primaires aux fougères gigantesques, des côtes sauvages habitées d’espèces endémiques belles et étranges à la fois, des routes à flanc de falaises… Donc si vous n’avez que peu de temps à consacrer à la Nouvelle-Zélande… privilégiez l’île du sud !

Mont Cook – Ile du sud

Les Catlins – Ile du Sud

Routeburn Track – Ile du sud

◊ Budget

♦ Est-ce que c’est cher de voyage en Nouvelle-Zélande ?

Nous redoutions beaucoup la Nouvelle-Zélande concernant la nécessité de maintenir notre budget dans ces clous si nous voulions finir ce voyage. Avant de partir, ce qui revenait dans la bouche de tout le monde était : « Ça va être compliqué en Nouvelle-Zélande et en Australie, c’est cher ! ». Nous étions contents d’avoir pu faire quelques économies sur le début de notre voyage en Amérique du Sud qui allaient permettre d’amortir le choc en Nouvelle-Zélande…

Mont Herbert – Ile du sud

Au final, tout est relatif : nous n’avons pas trouvé que la Nouvelle-Zélande était un pays particulièrement cher, notamment car les prix dans les supermarchés, les auberges de jeunesse, le coût de l’essence ou les restaurants sont un tout petit peu moins élevés qu’en France ! En comparaison, le Chili a fait beaucoup plus de mal à notre budget !

Lac Wakatipu – Ile du sud

Donc oui, cela reviendrait très cher de payer un hôtel tous les soirs, louer une voiture, manger dehors etc, mais un peu comme dans tous pays « riches » où on irait passer des vacances. En 3 mois, nous avons dépensé au total 4420 €, soit une moyenne de 49 € par jour (Toutes les sommes sont données pour 2 à chaque fois !). Nous avons donc légèrement dépassé notre budget de 45 € par jour, mais c’est encore acceptable ! On vous détaille nos dépenses ainsi que les astuces qui nous ont permis de les réduire au maximum !

Avant toute chose, il est utile de rappeler que nous avons voyagé en Nouvelle-Zélande avec un van aménagé acheté au début de notre séjour puis revendu. Cela nous a permis de faire d’énormes économies : bien que l’on y perde toujours un peu, acheter et revendre un van revient tout de même bien moins cher que d’en louer un sur une période aussi longue. Nous avons également dormi quasiment tout le temps sur des campings gratuits et cuisiné nos repas nous-même.

Christchurch – Ile du sud

◊ Transport

Considérant les 3600 km que nous avons parcouru sur les deux îles, le transport (amortissement du van et essence) est bien évidemment notre premier poste de dépense avec 2237 € dépensés au total, soit 25€ par jour, c’est à dire la moitié de nos dépenses journalières !

Mont Cook – Ile du sud

L’achat de notre van nous aura coûté au final 480 € sur 3 mois avec le calcul suivant : coût d’achat + les équipements que nous avons ajoutés (isolation, plaques de cuisson gaz, quelques aménagements fabriqués) + petites réparations (changement de pneu, vidange) – le prix de revente. A cela s’ajoute 215 € d’assurance et 250 € de traversée aller-retour du ferry entre les deux îles. Le reste correspond quasiment en totalité à l’essence, soit environ 775 € sur 3 mois.

Arrowtown – Ile du sud

Clairement, concernant l’achat du van, nous avons été gagnant par rapport à une location qui nous aurait coûté à elle seule près de 2500 € pour 3 mois (sans compter l’essence !). Cela a bien sûr ses contraintes : il nous a fallu environ 2 semaines pour trouver notre van et le rendre près à partir (sachant que le gros du travail à l’intérieur avait déjà été fait avant nous) et 1 semaine pour le revendre, il faut donc pouvoir s’accorder ce temps-là ! Trois mois sur place est certainement le minimum pour que l’achat soit intéressant.

Wellington – Ile du nord

Concernant la conduite : nous n’avons pas spécialement trouvé qu’elle était compliquée en Nouvelle-Zélande et cela pour plusieurs raisons. La première est que les routes, même en ville, sont en général plus larges et bien moins tortueuses que ce que l’on connait en France. Toutes les villes sont neuves donc toutes les rues sont coupées à angle droit, ce qui facilitent grandement leur lecture !

Tongariro National Park – Ile du nord

Même lorsque l’on conduit en plein centre d’Auckland, bien que cela demande un peu plus de vigilance, on ne risque pas de se retrouver embarqué dans des rues à sens unique, pavées, alors qu’un marché se déverse à moitié sur la route. Tout se fait assez facilement et est assez bien indiqué ! Une fois le coup de main de la conduite à gauche pris, il n’y a pas vraiment d’autre paramètre à appréhender. La seconde raison est qu’en dehors des villes, il y a finalement très peu d’autoroute, les voies principales sont en générale l’équivalent des nationales chez nous : deux chaussées qui croisent, limitées à 100 km. On ne roule donc jamais vraiment vite, ce qui permet d’avoir le temps de se sentir à l’aise !

Ida Valley – Ile du sud

La conduite à gauche n’est également pas si redoutable que cela : on finit par s’habituer à tout, il suffit juste de prendre l’habitude ! D’ailleurs, depuis, nous avons bien du mal à nous réhabituer à la conduite à droite…

Cathedral Cove – Ile du sud

Une des particularités des routes en Nouvelle-Zélande est l’existence des gravel road : certaines sont simplement des chemins caillouteux pas très agréables, d’autres sont de vraies pistes à 4×4 ! Pour les longues gravel road, comme la Paradise Road, qui peuvent devenir vraiment impraticables s’il a plut, si vous ne disposez pas d’un van à 4 roues motrices, mieux vaut se renseigner avant de s’y engager ! Au final, nous avons réussi à passer à peu près partout, en prenant notre temps !

Un bel exemple de gravel road ! Paradise Road – Ile du sud

Enfin, il faut savoir que les néo-zélandais sont des gens absolument adorables, charmants et serviables… sauf lorsqu’ils ont les mains posées sur un volant ! Alors que nous recevions quantité de sourires et de petites conversations agréables à longueur de journée, sur les routes nous avons eu pas mal d’interactions négatives…

Curio Bay – Ile du sud

Des coups de klaxons, des voitures qui nous collent au derrière, des gens qui conduisent à toute vitesse, croisent à 2 cm de nos rétroviseurs ou doublent n’importe comment, jusqu’à un 4×4 dont le conducteur  nous a doublé par la gauche (donc le mauvais côté), s’est arrêté en dérapant et est sorti de sa voiture en nous montrant les poings (oui, oui, c’est vrai !). Il faut dire qu’avec notre Bongo, on ne roulait pas bien vite (surtout en montée) et que les routes néo-zélandaises sont souvent à voies uniques… La solution diplomatique est de s’arrêter le plus tôt possible sur le bas-côté pour laisser passer les voitures derrière soi ! Ça évite les énervements…

Arrowtown – Ile du sud

◊ Repas

Difficile pour nous de vous parler de la gastronomie néo-zélandaise puisque nous avons surtout cuisiné dans notre van sur nos deux belles plaques de cuisson ! Celle-ci est toutefois peu différente de la cuisine anglaise : de la cuisine de pub, riche et généreuse à base de tourtes à la viande, de purée de pomme de terre maison et de fish’n chips.

Le chocolat Whittakers !

Pour le reste, c’est au Pak’n Save que ça se passe ! Nous avons fait pratiquement toutes nos courses dans ces grands supermarchés installés dans toutes les villes de tailles moyennes, qui font penser à nos Lidl : de grands hangars où les produits sortent directement des cartons. Mais avec beaucoup de surprise et de plaisir, nous y avons trouvé une majorité de produits locaux, de saison et peu chers !

Les Catlins – Ile du sud

En effet le climat diversifié de la Nouvelle-Zélande et ses immenses étendues de plaines fertiles lui offre une agriculture très efficace, et le pays mise énormément dessus. De plus comme la Nouvelle-Zélande est géographiquement « isolée » des principales routes commerciales, cela agit un peu comme des « frais de douanes ». Malgré l’adhésion pleine et entière du pays à la logique du capitalisme libéral, au final les produits locaux sont vraiment moins chers que les importés, et dans les supermarchés discounts comme au Pak’n Save, on trouve des tonnes de fruits et légumes sortis des champs juste à coté. Les quelques produits d’importations viennent d’Australie (comme le riz) ou alors sont vraiment très chers et considérés comme des produits de luxe.

En volontariat – Auckland

Au final, faire les courses en Nouvelle-Zélande nous revenait moins cher que ce que nous avions l’habitude en France. Par contre difficile de trouver du bio, et mieux vaut ne pas trop regarder la quantité de pesticide épandue sur les champs… En effet, la logique d’agriculture productiviste vient petit à petit supplanter l’agriculture plus « traditionnelle » qui avait court et fonctionnait grâce aux conditions exceptionnelles du pays. Les élevages industriels ont explosé et vous ne voulez pas savoir ce que subit un kiwi avant de finir dans votre assiette…

Queenstown – Ile du sud

En faisant un peut gaffe, la majorité des produits que nous avons pu trouver restaient néanmoins moins traités que les produits que l’on trouve dans les supermarché Français. Et si nous mangions principalement végétarien, une fois de temps en temps nous nous faisions un extra en achetant un morceau de mouton local élevé en plein air (et vu les beaux et gras moutons qui gambadaient joyeusement partout dans le pays, on peux vous assurer que le goût est inimitable), ou un filet de poisson de rivière (qui sont très bien gérée par le ministère de l’écologie local).

Paradise Road – Ile du sud

Mais surtout nous avons usé et abusé des innombrables petites fermes proposant la vente directe de leurs produits : soit sur de petits étals, soit carrément dans une boîte placée en bord de route où chacun se sert et dépose l’argent dû. C’était un bonheur d’acheter ainsi fruits et légumes, œufs frais, miel, etc.

Quelque part sur la route – Ile du sud

Au passage nous vous invitons à ne pas faire comme certains voyageurs indélicats (majoritairement des Français nous a-t-on dit…) qui prennent les produits sans payer. Ce beau système basé sur la confiance mutuelle est en train de se casser la figure et nous avons vu plusieurs petites guérites aujourd’hui fermée, cadenassée ou avec une caméra installée… C’est vraiment regrettable car ces petites échoppes de bord de route nous ont fourni des produits frais, bios, locaux, finançant directement le producteur et surtout absolument délicieux !!!

Petit plat de moules vertes du Coromandel, recette de camping ! Wellington – Ile du nord

Au final, les repas nous auront coûté 1100 € soit 12,30 € par jour pour deux.

◊ Hébergement

Mont Cook – Ile du sud

Nous vous en avions déjà parlé dans l’un de nos premiers articles : la Nouvelle-Zélande est le pays rêvé pour camper en pleine nature ! Quel bonheur de s’installer pour la nuit entourés de montagnes, au bord d’une rivière ou encore au cœur d’une forêt. Pour toutes les âmes en quête de nature sauvage, c’est le lieu idéal ! Ainsi, en dehors des 3 semaines où nous n’avions pas les clés de notre van, nous avons dormi à l’intérieur toutes les nuits.

Glacier Burn – Ile du sud

Nous avons privilégié autant que possible les campings gratuits (free camps), que nous repérions grâce à l’application Campermate. Parfois en pleine nature, avec ou sans sanitaires, parfois simple parking dans un village, nous n’avons jamais vraiment eu de difficulté à trouver une place libre pour nous installer. Repères pour d’autres vans, les free camps permettent également de rencontrer d’autres voyageurs !

Routeburn Track – Ile du sud

Nous nous sommes également accordés quelques nuits dans des campings payants (indiqués camping $$$ sur le graphique) notamment pour pouvoir prendre une douche chaude et avoir un accès internet ! Il ne faut pas oublier que nous étions en plein hiver, les douches de plage ou les baignades dans les rivières n’étaient donc pas vraiment des options…

Lac Tekapo – Ile du sud

Enfin, nous avons également utilisés certains camping du DOC (Department of Conservation), c’est à dire du ministère de la protection de l’environnement néo-zélandais qui, dans les zones les plus sauvages, met à disposition des campings sommaires, sans douche et avec des toilettes sèches, pour quelques dollars (bien moins cher que les gros campings). Attention, le camping sauvage est formellement interdit en Nouvelle-Zélande sous peine d’une grosse amende !

Mont Cook – Ile du sud

Au final, notre hébergement nous aura coûté 360 € soit 4 € par jour pour deux ! Pour vous donner une meilleure idée :

  • 1 nuit en dortoir à Auckland : 24 – 30 $/personne
  • 1 nuit en camping $$$ : 20 – 30 $ pour 2
  • 1 nuit en camping DOC : 7 $/personne

Lac Mavora – Ile du sud

Que vous veniez en été comme en hiver, pensez au problème des nuits (très) fraîches ! En hiver : nous ne pouvons que vous conseiller d’investir dans un van déjà isolé ou que vous avez la possibilité d’isoler vous-même. Mais cela ne sera pas suffisant loin de là ! Dans certains endroits, il peut geler à l’extérieur à partir de 19h… Vous trouverez tout ce qu’il vous faut en termes de couettes, plaids, pulls et vestes chaudes dans les boutiques de la croix-rouge pour quelques dollars. Une bouillotte est également un gros plus ! Enfin, malgré l’envie de se calfeutrer le maximum, il vaut mieux toujours laisser une aération (les fenêtres légèrement ouvertes par exemple), qui permettra que votre van ne se gorge pas d’humidité ce qui donne encore plus froid… C’est le prix à payer pour voir d’aussi belles choses sous la neige ou en étant seul 😉

Milford Sound – Ile du sud

◊ Cadeaux

Nous avons dépensé au total 40 € de cadeaux. De même que depuis le début de notre voyage, nous n’avons acheté que très peu de choses car nous n’avons que très peu de place disponible dans nos sacs à dos ! Toutefois, la Nouvelle-Zélande propose un choix très vaste de souvenirs et artisanats !

Péninsule du Coromandel – Ile du nord

◊ Les autres trucs

La catégorie « autre » correspond à tout ce qui ne rentre pas dans les autres (logique !). Il s’agit des visites payantes, des achats utiles, etc. Cette fois-ci, la somme de 680 € en tout (soit 7,5 € par jour) est un peu plus importante car nous avons dû notamment investir dans un appareil photo d’occasion pour Clément (son ancien a malheureusement rendu l’âme aux alentours de Christchurch !).

Mont Cook – Ile du sud

La visite d’Hobbiton ou encore celle des studios Weta ont également complété ces frais. Dans cette catégorie, nous incluons également tous les frais de douche et de lessive, nécessaires lorsque l’on vit dans un van ! Toutefois, voyager en Nouvelle-Zélande peut revenir beaucoup plus cher si on se permet certaines petites folies comme une balade en bateau dans les eaux du Milford Sound ou encore la traversée du Tongariro (qui nécessite un guide). Tout est une question de choix !

Péninsule d’Otago – Ile du sud

◊ D’autres détails… qui ont leur importance !

♦ Comment se doucher en van en hiver ?

La grande question ! Là où l’été permet d’avoir accès à un peu plus d’option, l’hiver c’est une petite galère ! Soit on s’offre un camping payant (en croisant les doigts pour avoir de l’eau chaude), soit on utilise Campermate pour repérer les piscines ou salles de sport qui autorisent l’accès à leurs sanitaires pour quelques dollars (on peut même en profiter pour piquer une tête !). Il ne faut pas faire la fine bouche, l’eau est souvent tiède, le temps limité, mais cela reste mieux que rien !

Gorge de Kawarau – Ile du sud

Haast Pass – Ile du sud

♦ Comment avoir accès à internet ?

Si vous choisissez de ne pas prendre de carte sim en Nouvelle-Zélande (ce qui fut notre choix), il existe en général tellement de point d’accès au wifi dans toutes les villes du pays, qu’il n’est pas compliqué de rester connecté. Nos points de chutes préférés pour le wifi ont été les bibliothèques : des endroits calmes, au chaud, où on peut rester gratuitement aussi longtemps que l’on souhaite au milieu des livres, que demander de plus ? Mais on trouve également du wifi dans la plupart des cafés et restaurants, à l’office de tourisme et même parfois dans la rue sur le réseau des villes ! Encore une fois, nous avons énormément utilisé Campermate pour repérer les wifi accessibles.

Bibliothèque de Christchurch – Ile du sud

Wanaka – Ile du sud

◊ Conclusion

La Nouvelle-Zélande nous aura vraiment ravie sur d’innombrables points. Nous avons trouvé qu’il était très facile de s’adapter à cette première expérience de vie en van sur une période longue : nous avons quasiment toujours trouvé des endroits magnifiques et sauvages pour nous installer pour la nuit, cuisiner à l’arrière de notre maison sur roue et profiter de petit-déjeuner au calme face à la mer, une montagne, une forêt. Les quelques contraintes de la vie en van (la difficulté de trouver un endroit où prendre une douche chaude ou où faire sa vaisselle, le froid de l’hiver,…) ne nous ont pas paru insurmontables, loin de là, comparées au sentiment de liberté que procure ce mode de vie.

Mont Cook – Ile du sud

Les néo-zélandais, notamment sur l’île du sud, tentent âprement de préserver leur environnement encore très sauvage, où les grandes zones très peu urbanisées donnent un caractère presque secret à ce pays hors du temps ! Bien sûr cela va avec son lot de contradiction (l’agriculture qui se tourne vers un modèle intensif, la sylviculture qui ne jure que par les coupes à blanc, les « suburbs » qui s’étendent d’année en année sur des milliers de kilomètres carré en pronant un mode de vie complètement déraisonnable…).

Rotorua – Ile du nord

Néanmoins le ministère de l’écologie local (DOC – department of conservation) est extrêmement actif et met en place des dizaines de programmes pour préserver les zones naturelles du pays ainsi que ses espèces natives. Nous avons rarement vu un pays aussi proactif en termes de préservation de ses écosystèmes, et cela passe par une politique d’accès à la nature exceptionnelle : des dizaines de chemins de randonnée s’ouvrent le longs des routes de Nouvelle-Zélande, et n’attendent que vous !

Péninsule du Coromandel – Ile du Nord

Nous avons réappris à devenir maître de notre temps d’une manière totalement différente, nous n’étions attendu nulle part, par personne, nous dépendions uniquement des heures du lever et du coucher du soleil. Nous avons eu l’impression de rétablir une connexion avec notre environnement bien plus forte et, à l’inverse, de nous détacher des codes de la vie en société. Nous avons pu ainsi réinventer notre propre code, ni meilleur ni plus mauvais qu’un autre, mais simplement plus proche de ce que nous sommes !

Côte ouest – Ile du sud

La Nouvelle-Zélande restera à jamais dans notre cœur comme un endroit merveilleux où nous avons vu certaines des choses les plus belles que la Terre a à offrir, tout en étant le meilleur terrain de jeu que nous pouvions trouver pour nous accomplir en tant qu’amoureux de la nature !

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Bonne route !

Mont Victoria – Wellington

19 réponses sur “Nouvelle-Zélande – Budget & bilan !”

      1. J’ai toujours eu envie de franchir le cap et de me faire un superbe voyage là bas, mais je crois qu’il faudrait une vie pour tout connaitre ! J’essaierai de cumuler avec l’Australie un jour ou l’autre dans ma vie ! Tu as une page à suivre autre que blog ?

        Aimé par 1 personne

  1. Hello ! Nous avons passé un an en NZ, majoritairement en van, et c’était super !!! On a adoré Wanaka, les Coromandel, Rotorua (où on a vécu et travaillé pendant 6 mois)… Les kiwis sont tellement adorables que j’appréhendais le retour en France lol. Bel article !!!

    Aimé par 1 personne

  2. Hello ma belle! J’avais adoré aussi la NZ et cela me manque beaucoup car on y allait presque tous les hivers quand j’habitais encore chez mes parents en NC. J’adore aussi l’île du Sud, les paysages sont à couper le souffle. Vous me vendez du rêve avec votre trip en van, rien ne dit qu’on ne va pas craquer un jour aussi pour cette aventure avec mon chéri! Je te fais tout plein de bisous!

    Aimé par 1 personne

  3. Bel article, toutes ces photos me rappelle beaucoup de souvenir ! Pour ma part j’ai préféré l’ile du nord, mais j’ai voyagé en Nouvelle-Zélande « que » deux mois, pas assez à mon gout pour tout découvrir….

    Aimé par 1 personne

      1. J’ai beaucoup aimé le site de Roturua et la randonnée du Tongariro (ça a été ma rando préférée de tous le séjour) ! Sur l’ile du sud, on a eu parfois peu de chance et du mauvais temps c’est peut-etre pour ça que j’ai préféré l’ile du nord ^^

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  4. Merci pour ces conseils !
    On prévoyait de partir en Nouvelle-Zélande/Australie en fin d’année (quelque part entre octobre et décembre) avec mon père et ma sœur, mais plus rien n’est incertain… Mais voir toutes ces photos et lire tout ça continue de me donner trop envie !

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