Et voici le récit du week-end dernier à la Nouvelle Orléans, long récit en préparation !
Samedi, à minuit, nous voila à prendre notre petit déjeuner pour partir ! Nous avons attrapé le bus à 2h du matin, dernier bus de la nuit et nous avons patiemment attendu notre avion à 6h du matin en dormant comme on pouvait.. au moins, maintenant, je suis habituée à m’endormir et me reposer n’importe où ! Alala, c’est ça que de vouloir prendre les billets les moins chers et les plus tôt possible pour rentabiliser le week-end…
Nous avons fait une escale à Houston au Texas, ce qui était assez cocasse parce qu’il y avait des boutiques qui vendaient des trucs de cowboys, des magazines sur les armes à feu dans les librairies et des t-shirt souvenirs avec écris : « Houston, vous m’entendez ? » en référence à Apollon 11 ! Nous sommes également tombé sur une magnifique statue de George W. Bush… ah ces américains !
Et à midi, nous voila enfin arrivée à la Nouvelle Orléans. En sortant de l’aéroport : premier choc thermique ! Alors qu’il faisait glaciale dans l’aéroport (merci la clim’ !), dehors c’était bien différent ! Une chaleur étouffante et humide qui donnait l’impression d’être entré dans un four. Sur le coup, ça calme !
Nous avons alors pris un bus pour rejoindre « le centre ». Nous sommes passé par de grandes zones avec des maisons, ou des commerces qui s’enchainaient étalés le long de la route. Et nous nous sommes arreté dans un petit quartier résidentiel où nous avons pu rejoindre notre hôtel à pied. Deuxième choc visuel à ce moment là : je n’avais jamais vu une urbanisation pareille ! Nous nous sommes retrouvé dans des rues résidentielles bordées de maisons en bois colorées, avec un petit porche devant, une chaise à bascule, une double porte à moustiquaire, des chaussures posées sagement devant la porte, un thé glacé, des plantes tropicales, un vieux chat… Mais également des trottoirs cassés, mal entretenu avec de l’herbe et des bananiers tout du long.
Au dessus de nos têtes, un toit de câbles électriques enchevêtrés et reliés aux maisons. L’Amérique des films !
J’étais complètement émerveillée par cette atmosphère du sud, cet univers complètement différent de tout ce que je connais ! Ce qui était génial aussi, c’est le calme de ces rues et de la ville,comparativement à New York, c’est très reposant ! Nous sommes finalement arrivé à notre hôtel, le Nola Jazz House, une petite maison blanche le long d’une grande route. Après le check-in, nous sommes sorti pour prendre le vieux trolley qui passe devant notre hôtel et traverse tout Canal Street, la rue principale. C’est super choux, c’est un vieux trolley rouge et en bois qui grince et qui avance lentement et avec lequel il faut tirer sur une ficelle pour demander un arrêt.
Nous nous sommes arrêtés lorsque nous avons commencé à voir de plus en plus de magasins et de gens. Nous sommes donc arrivé au centre ville en bordure du quartier français sur la grande rue de Canal street qui s’étend jusqu’à la rivière Mississippi.
Nous avons tout d’abord commencé par aller voir le Mississippi. Nous avons donc continué le long de ce grand boulevard où passe le tram, bordé d’une rangée de grands palmiers, d’hôtels et de boutiques de souvenirs. Je n’avais jamais vu une ville comme celle-ci !
Puis nous sommes arrivé au bord du Mississippi, dont les abords sont, malheureusement, un peu moins paradisiaques. On y trouve de grands hôtels assez moches ou des casinos, le tout bétonné de partout, ce qui donne l’impression de se trouver dans une grande station balnéaire sans grand charme ! Mais sur le fleuve, il y avait deux de ces grands bateaux blancs à roues à eau et ça, tout de suite, ça donne un aspect un peu plus authentique ! Le Mississippi est assez étrange en lui-même également : très large, d’un marron opaque, il semble s’écouler très lentement. On dirait presque un marécage !
Ensuite, nous nous sommes enfoncés dans le quartier français qui s’étend sur tout un côté de Canal Street. Et là encore un paysage tout à fait étonnant et encore différent. On y trouve de très jolis bâtiments ornés de moulures ou de colonnes et surtout de balcon en fer forgé, caractéristiques de ce quartier. En bas, un commerce ou un bar et à l’étage des logements ou l’étage du bar. Cette composition forme un véritable décor de western, c’est magnifique ! C’était assez génial de se balader là parce qu’il y avait des choses à voir à chaque coin de rue ! Les gens mettent également parfois des fleurs ou des drapeaux à leurs balcons, c’est joli et très coloré ! De vieilles enseignes en bois semblent vouloir nous montrer à quoi ressemblait la Nouvelle-Orléans au temps des premiers colons…
Puis nous sommes tombés sur la place de l’église. Au milieu, il y avait un grand parc et tout autour, devant l’église, il y avait des artistes qui essayaient de vendre leurs tableaux ou encore, plutôt étonnant, des tables de voyants qui proposaient de lire les lignes de la main, de tirer les cartes ou bien d’utiliser des amulettes pour lire l’avenir.
Puis nous sommes tombés sur une petite rue où il y avait plein de monde et notamment un petit groupe de jazz dans la rue ! Ça, c’est l’ambiance que je voulais et que j’attendais ! Nous nous sommes donc baladé ici en profitant de cette ambiance jazzy et festive puis nous nous sommes un peu éloigné du centre pour prendre de petites rues plus tranquilles avec des maisons toujours aussi jolies.
Nous sommes alors tombé sur le parc Louis Amstrong. En cette fin d’après-midi, il y avait très peu de monde qui s’y promenait et ce parc a été pour nous un véritable havre de paix. Le soleil couchant couvrait d’une lumière dorée les palmiers, bananiers et autres plantes exotiques autour de nous et la fraîcheur du soir arrivait peu à peu. Frais et reposés, nous sommes ensuite retourné à Canal Street, où nous nous sommes acheté des gâteaux à manger pour ne pas avoir le ventre vide pour aller boire un verre et écouter de la musique et découvrir les chaudes soirées de la Nouvelle-Orléans.
Nous avons donc rejoint Bourbon Street. Il y a un évènement important et connu à la Nouvelle-Orléans, c’est le mardi gras ! C’est le principal moment dans l’année où la fête et la débauche emportent toute la ville au son du carnaval et Bourbon Street est le coeur de cette folie urbaine. Une des traditions est que chacun se balade avec plein de colliers en perles pas cher et les donne aux autres personnes dans la rue et en échange, celles-ci doivent montrer leur torse ! Et cela marche égalment pour les femmes… Et même en cette fin d’après-midi pourtant éloignée temporellement de la période du carnaval, nous avons vu de nombreuses personnes arborer ces colliers et les distribuer ! Et c’est ainsi que commencent les folles nit de la Nouvelle-Orléans…
Et en y retournant le soir, n’en parlons même pas ! La rue était bondée de gens venu faire la fête mais aussi de famille en visite et d’enfants (ce qui était assez bizarre !). Il y avait parmi les bars des boites de strip-tease libre d’accès avec des femmes en maillots de bain qui faisaient l’entrée, des drag-queens, et des femmes nues avec le corps peint avec qui on pouvait faire des photos. Les balcons des bars étaient remplies de gens qui faisaient la fete et jetaient des colliers. C’était vraiment particulier comme ambiance ! Dans de nombreux bars, il y avait aussi des concerts. Finalement, nous avons trouvé un petit bar sans femme toute nue où il y avait un concert de jazz, c’était sympa 🙂
En ce qui concerne le coté « français » de la Nouvelle Orléans, je m’attendais à voir bien plus de choses écrites en français, ou des gens qui parlent français, etc, mais en fait, il n’y a que les noms des rues qui sont tous en Français et certains autres trucs dans les boutiques, comme les trucs de cuisine Créole, mais c’est tout, on ne ressent pas tellement l’influence française, je trouve !
2 réponses sur “Nouvelle-Orléans – Tropique et Canal Street”