Depuis Nouméa, nous avons pris le bus de bon matin direction la petite commune de Bourail sur la côte ouest de la Grande Terre. C’est là-bas, très exactement à Poé, minuscule hameau même pas desservi par les transports en commun que nous allons poser nos valises pour 2 semaines, soit la quasi totalité de notre séjour en Nouvelle-Calédonie.
Le contexte était un peu particulier pour nous : nous sommes arrivés en Nouvelle-Calédonie en pleine période d’entretiens professionnels pour préparer notre retour. Ainsi, nous avions la contrainte d’avoir besoin d’une connexion internet fiable pour pouvoir être disponibles chaque soir (et parfois nuit !) pour mener un entretien via Skype/Whatsapp’, etc. Et… cela n’est pas aussi évident que cela en a l’air ! Il est difficile de savoir à quoi s’attendre en avance dans les auberges ou campings. Croyez-en notre expérience : on peut aussi bien avoir un wifi d’enfer au milieu de la jungle, qu’une connexion au ralenti en pleine ville. Difficile donc d’improviser ! En se renseignant, nous avons vite compris que s’assurer d’un bon wifi en Nouvelle-Calédonie allait être compliqué ! Changer d’hébergement souvent était donc relativement risqué pour cela.
Nous sommes partis le 15 septembre 2018 pour un voyage d’un an et demi en Amérique du Sud, Océanie et Asie du Sud Est ! Voici notre récit en Nouvelle-Calédonie. Pour lire le début des aventures, c’est ici.
Aussi, il faut dire que le coût de la vie en Nouvelle-Calédonie est très élevé, il s’agit probablement de l’endroit le plus cher que nous ayons traversé durant notre tour du monde ! Si nous voulions maintenir notre budget nous ne pouvions pas faire énormément de choses (les déplacements en particulier reviennent vite chers !). Du coup, nous avons saisi « l’opportunité », nous nous sommes offerts 2 semaines au calme dans l’un des plus beaux endroits du monde !
Pas mal, non ?
Pour rejoindre Bourail, nous avons traversé un grand plateau délimité par de hautes montagnes aux sommets arrondis et des villages se résumant à quelques habitations, une poste et une boulangerie. Nous ne resterons à Bourail que pour quelques heures, le temps de faire un maximum de courses au supermarché (il n’y en a pas à Poé) et de nous renseigner sur les possibilités de rejoindre l’auberge de jeunesse de Poé, notre point de chute. Nous avions entendu parler d’une navette faisant le trajet Bourail-Poé pour quelques euros… Toutefois, l’office de tourisme n’en a jamais entendu parler ! Nous attendrons quelques instants au prétendu arrêt de bus de la navette… en vain. Cette information semble soit erronée, soit en avance sur son temps ! Le seul moyen de rejoindre Poé est donc… le stop !
En attente d’une voiture !
Nous nous postons à la sortie de Bourail, à l’embranchement de la route en direction de Poé. Il n’y a qu’une quinzaine de kilomètres à parcourir, facile ! Nous retrouvons avec plaisir les sensations que procure le stop, l’attente pleine de promesse au soleil dans un merveilleux paysage : qui allons-nous rencontrer cette fois-ci ? Jusqu’où allons-nous réussir à aller ? Il ne nous faudra qu’une dizaine de minutes pour qu’une voiture s’arrête et nous emmène à l’entrée de la Route de Poé qui mène à l’auberge de jeunesse. Nous avons beaucoup de (bonnes) choses à vous dire sur l’auberge de Poé mais celles-ci attendront notre article budget/bilan qui fera le point sur tout ça 😉
En route vers Poé !
Poé est un minuscule hameau constitué de rues se comptant sur les doigts d’une seule main qui courent le long d’une fine bande de sable blanc donnant sur le lagon bleu turquoise. La vie y est aussi simple que cela : quelques maisons, une toute petite épicerie vendant le minimum vital (quelques légumes/fruits frais, des pâtes, du riz, quelques conserves), qui fait également boulangerie et boutique d’artisanat local, et puis l’incroyable beauté du lagon scintillant. Nous sommes en juillet, c’est à dire le plein « hiver » (autrement dit, il fait 20° dans l’air et 20° dans l’eau) et très peu de personnes profitent de cet endroit à cette époque de l’année.
La plage de sable fin ceinturée de palmiers fait donc véritablement image de carte postale. L’auberge de Poé a un grand terrain donnant directement sur la plage et nous campons là, à 10 m du lagon, entendant les vagues de l’océan s’écraser sur la barrière de corail à quelques kilomètres. Encore aujourd’hui, en vous racontant cela, cette aventure me paraît irréelle !
◊ Que viens-t-on faire à Poé ?
♦ Observer la vie du lagon !
Ce fut probablement notre activité favorite ! On enfile palmes, masque et tuba et c’est parti pour des heures et des heures à buller dans l’eau pour découvrir les bancs de petits poissons multicolores qui habitent les coraux, des étoiles de mer de toutes les tailles, et d’étranges coquillages biscornus. Nous avions eu l’occasion de nous initier à la plongée au tuba au début de notre voyage à Cuba et nous avons pu en profiter en Nouvelle-Calédonie jusqu’à plus soif, notre seule limite étant la fraîcheur de l’eau !
La fraicheur de l’eau ?! Oui nous aussi cela nous a fait doucement rigoler quand nous sommes arrivés et qu’on nous as dit que les locaux ne plongeaient pas en cette saison car le lagon est trop froid, alors qu’il nous faisait l’impression d’une soupe chaude ! Néanmoins sans combinaison le corps se refroidit rapidement dans l’eau et nos première sessions de plongée nous ont laissées tout grelottants et les lèvres bleues… Une bonne heure était le maximum que nous pouvions tenir.
Nous sommes donc restés relativement près de la plage (à moins qu’un kilomètre). A la bonne saison ou en combinaison on peut tenter de s’aventurer plus loin jusqu’à la barrière de corail à 2 km de là (à Poé la barrière est la plus proche de la côte de toute la Nouvelle-Calédonie). Mais autant vous dire tout de suite qu’il vaut mieux avoir confiance en soi, cela fait tout de même une sacrée distance à faire aller-retour ! L’autre option est d’y aller en kayak ou en bateau à fond de verre. Nous n’avons pas tenté mais l’expérience a l’air génial, d’autant plus qu’il faut préciser que la barrière de corail de Nouvelle-Calédonie est la deuxième plus grande après la grande barrière d’Australie !
Nous sommes donc restés à barboter dans le « premier lagon », jusqu’à une première petite barrière de corail à environ 1km (on plonge ensuite dans un lagon plus profond jusqu’à la grande barrière à 2km).
Pourtant même ce premier lagon regorge d’une richesse de coraux formant des petits bosquets autour duquel viennent se prélasser des milliers de petits poissons colorés. Nous n’avons malheureusement pu prendre aucune photo pour vous illustrer cela, nos appareils n’étant pas aptes à plonger avec nous.
Mais nous tenions absolument à vous faire partager cette expérience magique, donc les photos suivantes ont été tirées du blog : Mad an traou e ti an Kanaks . Nous aimons beaucoup ces photos car elles montrent exactement le lagon tel que nous l’avons découvert. La plupart des autres photos de plongée que vous pouvez trouver sur internet présentent souvent la grande barrière en plongée bouteille, avec des photos aux couleurs hyper pétantes et des murs de coraux à n’en plus finir… Mais voilà notre expérience était différente, avec un soleil « d’hiver » filtré à travers des masques premier prix éclairant des petites scénettes de vie marine… Et pourtant elle n’en était pas moins forte !
Voilà en gros à quoi ressemble cette première partie du lagon : des gros bourgeons de corail isolés posés sur un fond sableux. Du coup on peut tranquillement se poser sur le fond sans rien endommager, et observer ces minis-écosystème colorés pendant des heures ! Sous l’eau, tout devient calme, ralenti, on n’entends plus que le clapotement de l’eau et on perd la notion du temps.
En atteignant la première barrière, on se trouve face à un tapis de corail un peu plus impressionnant. Des dizaines de petits poissons les plus colorés que vous pouvez imaginer frétillent autour de gros blocs de coraux rosés, se déplacent en famille, se cachent à votre approche…
Le récif sert de protection, de maison, de garde manger pour tout un tas d’espèces de poisson. C’est un vrai écosystème complet qui semble étonnamment fort et fragile en même temps.
Sur toutes les photos suivantes nous avons retrouvés certains poissons que nous avons réellement pu observer, nous vous emmenons donc en plongée avec nous dans le lagon de Poé, mettez vos plus beaux maillots, un t-shirt pour le soleil, vos masques et tubas premier prix achetés au Décathlon néo-zélandais, et c’est parti !
Sur la dernière plongée nous avons croisé ce magnifique Zancle, une des plus belles rencontres que nous ayons faites
Pourtant même les plus discrets poissons inconnus au bataillons étaient fascinants à observer, ils ont tous des comportements différents : placides et indifférents à nous ou se cachant au moindre mouvement, curieux ou effrayés, en famille ou solitaires endurcis…
Un chromis, dont l’aspect banal révèle des iridescences magnifiques
Un très beau poisson rayé, inconnu, que nous avons observé une seule fois de manière très fugace
Les balistes sont reconnaissables entre milles avec leurs nageoires si particulières et leur faciès qui leur donne un air ahuri. Chaque bosquet de corail à son baliste attitré, qui sont visiblement des prédateurs solitaires et territoriaux
Et voici le baliste picasso, le poisson préféré de Clément dont les magnifiques couleurs particulièrement vives jurent avec son air de vieux briscard grognon
Un poisson papillon à chevrons, une petite merveille que nous avons croisée très souvent
Un autre type de poisson papillon, beaucoup plus discret mais tout aussi mignon, qui se balade au milieu de l’incroyable diversité de coraux que nous avons pu observer
Nous sommes tombés sur quelques familles de poissons clown, qui nous regardaient passer nichés dans leur anémones protectrices (ils sont immunisés au poison des anémones et vivent en symbiose avec elles… mais vous avez vu Némo !)
Un magnifique girelle tache d’encre, dès qu’il en apercevait un Clément ne les lâchait plus pour observer à loisir le festival de couleur qu’ils portent sur leur dos
En voici un autre qui se détache sur la farandole de coraux bruns, verts, jaunes et mauves
De discret petits poissons papillons se faufilent à l’abri des prédateurs entre les coraux.
Voici un de ces prédateurs du récif, un genre de mérou, reconnaissable à ses grosses lèvres charnues
Ce poisson perroquet est reconnaissable à son bec en corne. Il s’en sert pour croquer le corail !
C’était assez rare d’en croiser là ou nous étions, mais nous avons quand même pu en approcher 4 ou 5 sur nos plongées à Poé pour observer leurs couleurs paradisiaques
Les poissons papillons sont vraiment les stars du récifs, paradant de toutes leurs couleurs étincelantes. Ici des papillons pointillés dorés
Ces fascinants poissons bleus électrique étaient toujours la petite surprise cachée de nos plongées. Incroyablement discrets malgré leur couleur pétaradante !
Alors que le poisson pincette à long bec lui paradait sans vergogne devant nos masques dans sa livrée jaune citron !
Des poissons papillons à larmes
Un poisson inconnu que nous avons croisé une seule fois, et qui nous a marqué par sa dégaine de banane !
Un autre poisson inconnu que nous avons observés 2 fois. Mais comme il était peu farouche nous avons passé de longue minutes à détailler son visage orné de délicates iridescences rose et vert pomme
Une autre star du récif : le poisson papillon panda. Lui aussi parade de toutes ses nageoires et nous en avons croisé partout !
Et pour terminer voici les plus gros poisson que nous avons croisé : les fameux poissons licornes avec leur petite corne sur le front. Il font à peu près la taille de votre cuisse et passe tranquillement entre les bosquets de coraux.
♦ Conseils pour la plongée
1. NE TOUCHEZ A RIEN ! Ni avec les mains, ni avec les pieds (pour cela, vous pouvez mettre des palmes ou des chaussons mais surtout éviter de marcher sur quoi que ce soit d’autre que du sable). Il existe un certain nombre d’espèces de poissons ou de coquillages pouvant s’avérer très dangereuses voire mortelles : les fameux tricots rayés (des sortes de petits serpents noirs et blanc), les bénitiers, les poissons-coffres et bien d’autres peuvent vous faire une vilaine piqûre/morsure, voire vous tuer si vous les touchez. Dans le doute, il vaut mieux ne pas tenter ! Ensuite, n’oubliez jamais que l’écosystème du lagon est très fragile : en touchant, en piétinant ce qui pour vous n’est que quelques coraux, mousses, herbes, vous risquez de détruire des êtres vivants qui ont peut-être mis des milliers d’années à croître (eh oui, n’oubliez pas que le corail est un animal vivant !). Sur les premiers mètres dans l’eau, vous tomberez notamment sur un très grand herbier, très peu profond qui est un lieu très important pour la reproduction de nombreuses espèces mais qui se fait malheureusement piétiner par tous les nageurs cherchant à rejoindre le cœur du lagon. Le mieux est donc de se jeter à l’eau directement et de nager en surface afin de le laisser tranquille !
A marée basse l’herbier se découvre. C’est zone de biodiversité inouïe qui est malheureusement massacrée par les touristes et leurs grosses sandales…
2. Se protéger du soleil, c’est bien, porter une crème solaire respectueuse de l’environnement, c’est mieux ! Les océans reçoivent chaque année des litres et des litres de crème solaire bourrés de produits toxiques, notamment pour les coraux. La solution est de se couvrir un maximum en portant un t-shirt par exemple et de couvrir les parties du corps à découvert par de la crème non dangereuse pour l’environnement.
3. N’oubliez pas les requins en balade… Il est possible d’apercevoir certains petits requins inoffensifs dans le lagon comme le requin gris du récif ou le requin pointe noire. Malheureusement, la Nouvelle-Calédonie a également été le théâtre d’attaque de requins beaucoup plus dangereux comme le requin bouledogue ou le requin tigre. Ces requins ne se baladent habituellement pas dans le lagon, ils restent au large mais il peut arriver qu’ils empruntent une des passes, raccordement entre le lagon et l’océan. La faille aux requins de Poé ne porte pas ce nom par hasard ! Les règles sont donc de se tenir éloigné des passes, d’éviter de se baigner tard le soir ou tôt le matin (heure de chasse des requins) et de ne jamais se baigner dans les ports ou zones avec des bateaux dont la plus forte concentration de nourriture attire ces prédateurs.
La faille aux requins de Poé
4. Nos conseils n’ont rien de professionnels et ne sauraient remplacer un véritable avis par quelqu’un qui connait le lagon, donc surtout renseignez vous bien avant de vous y aventurer ! Le personnel de l’auberge de Poé fut d’excellent conseil pour nous, merci à eux.
Pour être honnête, nous n’étions pas vraiment rassurés les premières fois où nous avions mis les pieds dans le lagon ! Il s’agit d’un milieu totalement inconnu pour nous et je trouve toujours cela un peu présomptueux d’y débarquer tout seul sans grande conscience de ce qui peut nous arriver et de ce qu’il faut faire. Comme de débarquer au milieu de la jungle sans chemin tracé ! Nous passions notre temps à regarder partout autour de nous dans la crainte de voir apparaître un requin ou un tricot rayé ! Toutefois, ou bien nous avons été très chanceux ou pas très aventureux (nous ne sommes jamais allés très loin), mais nous n’avons jamais rencontré quoi que ce soit d’autres que de magnifiques (et a priori inoffensifs si on ne les touche pas) petits poissons colorés.
♦ Le domaine de Deva
Pour changer un peu d’ambiance et d’activité, on peut aussi se rendre sur le domaine de Deva, entre Poé et Bourail pour une petite randonnée ! Le domaine est une terre kanak (c’est à dire appartenant aux descendants des premiers habitants de la Nouvelle-Calédonie), un grand espace naturel protégé de presque 8000 hectares constitué principalement de forêt sèche et pourvu d’un important patrimoine historique. L’accès y est gratuit et on peut profiter des nombreuses randonnées proposées ou bien visiter La Maison de Déva pour avoir des infos sur le domaine ou voir des expos.
Nous avons profité de la voiture de nos amis Marc et Gwenaëlle en vadrouille dans le coin pour nous aventurer au cœur du domaine et réaliser la randonnée de Oua Koué. Cette petite randonnée de 5,5 km qui se fait en 2h sans grande difficulté permet de découvrir deux des magnifiques paysages de la Nouvelle-Calédonie : prendre un peu de hauteur afin d’avoir une vision plus globale de la bande bleu turquoise du lagon qui ceinture l’île et découvrir, de l’autre côté, l’étendue collineuse du domaine de Deva.
♦ La Roche Percée
Bien que la plage de la Roche Percée ne se situe qu’à une quinzaine de kilomètre de l’auberge du Poé, nous ne sommes parvenu à y mettre les pieds que le jour de notre départ ! Les quelques fois où nous avons tenté de faire du stop pour nous y rendre, nous ne sommes malheureusement jamais tombés sur quelqu’un pouvant nous y emmener. Mais peu importe, la chance nous a finalement souri alors que nous avions refait nos gros sacs, prêts à rejoindre Nouméa et que nous avons rencontré sur une souriante dame de Paris et sa fille en vadrouille sur la Grande Terre. Elles avaient prévu de réaliser le sentier des 3 baies (nous vous en reparlerons juste après !) et nous ont déposé à la plage de la Roche Percée.
La plage de la Roche Percée avec quelques surfeurs
La Roche Percée est une presqu’île formée par le delta de la Néra avec une grande plage bien connue pour être l’unique plage de surf de la Nouvelle-Calédonie. Son nom vient de la falaise qui délimite la plage au nord : avant 2006, celle-ci été creusée par les vagues en un immense trou… Un énorme bloc rocheux de quartz a fini par s’en détacher, brisant le trou mais créant le fameux bonhomme de Bourail !
Le Bonhomme de Bourail
La randonnée des 3 baies traverse le tunnel de la Roche percée pour rejoindre la baie des tortues, juste derrière et où les tortues viennent déposer leurs œufs ! La Roche percée revêt également une importance culturelle kanak puisqu’il s’agirait du lieu où les défunts rejoignent le royaume des morts.
◊ Notre quotidien à Poé
Comment ce sont passées ces 2 semaines ? Nous sommes rentrés dans une sorte de routine qui était loin de nous déplaire : la journée, nous profitions de l’incroyable endroit dans lequel nous nous trouvions pour faire de la plongée, se promener sur la plage ou dans le domaine de Deva, bouquiner dans les nombreux hamacs du camping, faire de la musique, écrire, et le soir et la nuit, nous étions scotchés devant notre écran en ligne avec la métropole pour réaliser nos entretiens professionnels. Ce fut une drôle de période car à la fois nous étions dans un endroit totalement paradisiaque et nous avons vu défiler dans notre auberge de nombreuses familles ou groupes d’amis en vacances en quête de détente, très ancrés dans le moment présent et à la fois, chaque nuit nous tirait à des milliers de kilomètres de là, en métropole dans une vie que nous avions laissée il y a près d’un an ! Le plus étrange a certainement été les endroits incongrus de l’auberge où nous nous sommes installés pour réaliser nos entretiens tentant d’éviter le plus possible d’être dérangés par des vacanciers fêtards !
Ca bosse !
Nous avons toutefois fini par quitter Poé avec une pointe de regret à l’idée de partir de notre petit paradis, mais aussi de l’excitation face à ce qui nous attendait dans quelques jours : l’Australie !
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Bonne route !
Coucou ma belle! Merci pour cet article très complet et tes photos qui me mettent du baume au coeur ❤ Je te comprends pour l'eau à 20 degrés, quand j'y habitais je ne me baignais jamais l'hiver, et maintenant qu'on ne peut rentrer que l'été en France (donc l'hiver en NC) je me baigne et je trouve qu'elle est très bonne haha! super pour votre plongée, et pour la galère de wifi je ne peux que compatir !! Des bisous ❤
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