New York, j’arrive !

Et c’est parti pour 5 mois de stage dans la Grosse Pomme !

Je suis arrivée à New York le 31 mars 2014. Une valise, un appareil photo et quelques dollars, j’ai entamé mon voyage dans la grosse Pomme la tête légère de soucis matériel, le cœur avide d’aventures. C’est la première fois que je pars seule si loin de chez moi. Seul le sentiment d’excitation m’a habité tout au long de la préparation de ce voyage, de la première minute à l’atterrissage de l’avion à l’aéroport JFK. Si je n’écoutais que moi, et si je n’étais pas stressée à l’idée de trouver un appartement, je serais en train de courir les rues de la ville pour m’imprégner de l’ambiance.

Et déjà le dépaysement se fait ressentir…

Nous avons choisi de prendre le métro pour nous rendre à notre hôtel qui se trouve dans le sud de Brooklyn : 3 changements de métro, un métro qui ne dessert plus certaines stations, 1h30 sous terre en tout, bref, du coup, nous sommes sorti au mauvais endroit. Dans la bonne rue cependant, mais au numéro 450 alors que notre hôtel est au 905.. Bah du coup, il a fallut marcher ! Chose que j’aurais apprise aujourd’hui : les distances sur les cartes ne reflètent pas la réalité. Sinon, c’était chouette de se balader dans la toute première rue de New York de ma vie et qui me fait beaucoup penser à des tas et des tas de films.. Petites maisons avec bow-windows, petites cours devant avec des poubelles et des chats qui fouillent dedans, escaliers de service… C’est mignon ! Nous avons donc rejoins notre auberge de jeunesse (une chambre partagée tellement en périphérie de Brooklyn, que New York semble être dans un autre état) et j’ai savouré cette douce sensation du décalage horaire : être à un endroit en étant toujours dans les baskets de sa vie d’avant et savourer lentement l’idée que l’histoire est sur le point de commencer. La toucher du doigt, la jauger, sans encore l’attraper complètement.

New York est pour moi tout un espace de possibilité. Celle de rencontrer milles personnes formidables, d’essayer des tas de nouvelles choses, de goûter des centaines de donuts différents. Mais surtout, celle d’être qui je veux. Ne connaissant personne sur place, il est désormais possible de tout tenter et d’oublier le regard des autres. Les gens de New-York semblent si indépendants, si audacieux, si différents les uns des autres, tellement de culture et de personnalités se côtoient ici dans un Melting Pot improbable que chacun est étrange pour l’autre. Enfin, c’est l’image que j’en ai en arrivant et c’est ca que je viens trouver ici. La possibilité de tout rendre possible. D’y croire au moins.

J’y vais ! Demain sera une longue journée de recherche d’appartement !

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