Retour sur 2 semaines au Québec, road-trip, randonnées et voyage entièrement nature. Cet article est le début des aventures.
Alors qu’en septembre dernier, la plupart des gens commençait à songer à reprendre le chemin de l’école/travail/maison, nous, l’école/travail/maison nous libérait enfin de ses entraves pour nous permettre ce voyage de 2 semaines outre-atlantique. Entre la fin de l’été et le début de l’automne, entre la fin des études (pour moi) et le début d’un premier travail, ce voyage a été celui de la transition. Le moyen de prendre du temps, à l’écart du monde, pour se poser les bonnes questions juste avant de plonger dans quelque chose de nouveau.
◊ Départ pour le pays des caribous
Nous sommes donc partis pour le Canada, cette matinée du 4 septembre. Nous avions alors choisi de nous concentrer sur le Québec, laissant tomber l’Ontario et les chutes du Niagara (mais ce n’est que partie remise !). Nous préférions privilégier le retour à la nature, prendre le temps d’apprécier ce voyage et ces paysages en ne nous focalisant que sur une région particulière. Nous sommes arrivés à Montréal en milieu d’après-midi (heure locale) et nous avons directement filé chez le loueur de voiture. Notre but étant de rejoindre Québec directement, à 2h de route, point de départ de notre escapade québecoise. Nous avons donc roulé jusqu’à Québec luttant contre le sommeil (il était 4h du matin dans nos têtes), mais nous sommes arrivés à bon port, dans la soirée. Nous n’avons alors pas tardé à nous mettre au lit dans cet endroit parfaitement inconnu.
Le lendemain, frais et dispos, nous étions fin prêt à découvrir ce nouveau monde à nos yeux qu’est le Canada. Après un petit déjeuner à base de pancakes cuisinés par le gérant de notre auberge de jeunesse, nous sommes sorti au grand soleil et avons marché à la découverte du centre-ville.
◊ Québec, des inspirations art nouveau
En chemin, nous sommes tombés sur la gare de Québec, très beau bâtiment de briques, bardages métalliques et surtout au toit digne du château de Disney.
Intrigués par cette première découverte, nous avons poursuivi notre chemin le long du Canal qui rejoint le Saint Laurent. A cet endroit du Québec, le Saint Laurent ressemblerait presque à un fleuve normal. En effet, ce fleuve s’élargit par la suite, jusqu’à rejoindre la mer, de telle façon que la dénomination fleuve est un brin réductrice pour lui ! Il est impossible de voir ses bords lorsque l’on se trouve un peu plus au nord, au niveau de Tadoussac, par exemple. De l’autre côté, la Gaspésie. Mais nous y reviendrons plus tard !
◊ L’artisanat québecois
Nous sommes alors tombés sur un joli marché couvert, où les vendeurs artisanaux de beurre de pommes, beurre de sucre, bleuets enrobées de chocolats et sirop d’érable côtoient les vendeurs de fruits et légumes. Un petit marché très agréable ! J’y reviendrai plus tard, nous y sommes retournés sur la fin de notre voyage et je n’ai pris des photos qu’à ce moment là.
◊ Le château de princesse
Enfin, nous sommes arrivés au Saint Laurent à proprement parlé. Nous l’avons donc longé jusqu’à arriver au bas de la vieille ville de Québec qui se situe en hauteur sur une colline, sur laquelle le château de Québec, monument principal de la ville, domine le reste des bâtiments.
◊ Allons jeter un œil dans les arrières-cours…
Avant de rejoindre la vieille ville, nous avons un peu flâné dans ces rues à flanc de colline. Et là, surprise : lorsque l’on va voir ce qu’il se passe derrière les bâtiments principaux qui bordent une rue, on trouve…
… un enchevêtrement d’escaliers de bois ! Nous avons entendu plusieurs histoires à ce sujet. La plus « mignonne » est qu’apparemment, ces escaliers servaient à empêcher qu’il n’y ai des coins sombres et cachés à l’intérieur des maisons. Ainsi, il ne pouvait pas y avoir de couple d’amoureux secrets, tout le monde les voyaient au grand jour, impossible de se cacher ! L’autre explication, plus pragmatique, est que ses escaliers extérieurs empêchent la place perdue dans les bâtiments et donc de chauffer un volume inutilement. A vous de choisir la version que vous préférez !
Nous avons ensuite entrepris de monter la colline pour rejoindre la vieille ville et le château. Parvenu sur la terrasse en bois au pied du château, je dois dire que l’on se serait un peu cru à Disneyland (serait-ce la deuxième fois que je cite Disney ?) ! En effet, le château en brique rouge fait très moderne et les petits kiosques en bois colorés ornés de drapeaux contribuent à ce tableau…
◊ Québec, la vieille ville
Derrière le château s’étend la vieille ville de Québec qui reste un peu dans la même ambiance. Des petites maisons, des toits colorés, des bannières, des enseignes de style anciens, des petites boutiques d’artistes ou de déco… Le tout dans une atmosphère d’ancienneté un peu factice mais quand même très sympa. De jolies calèches tirées par des chevaux (qui marchent sur des routes… les pauvres !) participent à cet univers de conte de fées. On aime ou on aime pas !
◊ L’effervescence de la rue Saint-Jean
Un peu plus loin, nous sommes tombés sur la rue Saint-Jean, le cœur effervescent de cette ville. C’est ici que l’on trouve le plus de commerces, de bars, restaurants mais également le lieu des manifestation. Et justement, le jour où nous y étions… c’était la gay pride !! Une folle ambiance emportait donc cette rue bondée de gens habillés de façon colorée, dansant, chantant, faisant la fête. Et c’est un peu ça, aussi, le Québec par rapport à notre vieille France : des gens qui n’ont pas peur de revendiquer ce qu’ils sont, qui le montrent, l’expriment, le vivent sans aucune honte et en sont d’autant plus respectés par les autres. Il n’y avait aucun jugement dans le regard du public observant ses hommes en caleçon doré faire de l’aérobique, que de l’amusement. Et ça fait du bien !
Nous nous sommes dont fait emporté par la foule bigarrée et rieuse, les yeux grands ouverts, émerveillés par cette fête en pleine air.
Nous sommes ensuite redescendus au bout de la rue par l’autre flanc de la colline, celui opposé au Saint Laurent pour nous rapprocher de notre hôtel. Dès que nous sortons de la rue Saint Jean, nous retrouvons tout de suite des rues calmes, désertes où les maisons alignées sont reliées entre elles par des fils électriques, comme si elles avaient de vrais contacts entre elles. Le linge qui sèche sur les fils et les volets colorés qui claquent donnent un air de vacances à cette simple rue résidentielle.
Le soir de ce premier véritable jour au Québec, nous nous sommes offert notre premier burger dans un bar ! Le lendemain, c’étaient déjà les Chutes de Montmorrency qui nous attendaient !
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Et si vous ne savez pas quoi faire après cet article, je vous propose de voyager encore un peu ici, et ici, ou là.
Bon voyage !
9 réponses sur “Québec”